Adolphe Muzito: « je ne crois pas que Kabila refusait le retour de Tshisekedi »

L’ancien Premier ministre devenu opposant, Adolphe Muzito, a démenti les allégations qui affirment que l’ancien président Joseph Kabila aurait bloqué le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi, leader historique de l’opposition en RDC.

Intervenant ce matin à la Radio France Internationale, Adolphe Muzito estime plutôt que c’est la famille du leader de l’UDPS qui est à la base de ce long blocage. « Je ne crois pas que Kabila refusait le retour de Tshisekedi, c’est sa famille qui considérait que les conditions sécuritaires n’étaient pas remplies », a-t-il au micro de nos confrère français.

La dépouille d’Etienne Tshisekedi est finalement arrivée à Kinshasa jeudi soir après plus de deux ans de bras de fer entre Joseph Kabila et sa famille tant biologique que politique. Décédé à Bruxelles le 1er février 2017, Etienne Tshisekedi sera enterré ce samedi dans l’Est de Kinshasa où un mausolée est en construction.

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6 comments
  1. Aujourd’hui il a compris que le Raïs Joseph Kabila n’était pas le diable comme il le disait dans les médias occidentaux
    La vérité triomphe toujours…

  2. Il est vrai que l’arrivée de la dépouille mortelle de Tshisekedi à l’époque de Joseph président lui aurait fait ombrage, voire précipiter son départ avec toutes les manifestations d’insurrections qui allaient les accompagner car son niveau d’impopularité avait touché le plancher.

  3. Il est évident que les conditions sécuritaires n’étaient pas remplies sous la présidence de Kabila, pendant laquelle de nombreux congolais ont succombé sous les balles de la police et de l’armée pour avoir simplement manifesté en public leur désapprobation de la politique kabiliste, tendis que d’autres ont été jetés en prison ou enfermés dans des cachots secrets… Le retour de la dépouille d’Etienne Tshisekedi ne pouvait qu’avoir les contours d’une manifestation politique, et nous le voyons depuis hier jeudi, la foule accompagnant le cortège funèbre scande à tous bouts de champs des chants des slogans politiques, et entonne des chants véhiculant des messages politiques. Sous Kabila, le gaz lacrymogène voire l’usage d’armes létales auraient très certainement été au rendez-vous.

  4. Attendons la mort de Muzito, Badibanga, Tshibala poour voir si ils seront aussi honorés de cette façon, puisqu’ils ont aussi été Premiers Ministres.
    Monsieur Muzito doit simplement se taire, lui qui n’a pas de leçon à donner aux congolais.

  5. Excellence Monsieur le Premier Ministre,

    Que gagnez-vous en poussant votre mauvaise foi manifeste jusqu’à ce point. Dites-nous que c’est la même chose pour le retour de Katumbi et nous vous croirons… du n’importe quoi…

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