Le président Félix Tshisekedi a eu un entretien la semaine dernière avec Mike Hammer, ambassadeur des Etats-Unis en RDC. Selon l’américain, les Etats-Unis apportent sur soutien au nouveau président, spécifiquement en matière de lutte contre la corruption.
« Cette semaine, j’ai discuté avec le Président Tshisekedi des moyens par lesquels les États-Unis peuvent l’aider à lutter contre la corruption en RDC. Voyez ici certains des programmes que notre Bureau INL peut utiliser pour appuyer les efforts congolais« , a par la suite tweeté l’ambassadeur américain.
Cette semaine, j'ai discuté avec le Président Tshisekedi des moyens par lesquels les États-Unis peuvent l'aider à lutter contre la corruption en #RDC. Voyez ici certains des programmes que notre Bureau INL peut utiliser pour appuyer les efforts congolais. https://t.co/UgGyT18ngA
— Ambassadeur Lucy Tamlyn (@USAmbDRC) February 2, 2019
Le Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression (INL) dont l’ambassadeur Hammer fait allusion, collabore avec plus de 90 pays, contribuant à établir des institutions de justice pénale transparentes et efficaces et à promouvoir l’état de droit.
A travers cette organisation, les États-Unis peuvent prendre des mesures sur leur territoire pour empêcher la corruption d’y trouver refuge. Grâce aux sanctions financières et aux restrictions de visas, les États-Unis peuvent empêcher les responsables corrompus et les membres de leur famille de se rendre dans le pays ou de cacher leurs gains mal acquis à l’intérieur de leur système financier.
En 2017, des proches du président Joseph Kabila ont été touchés par des sanctions américaines. L’homme d’affaires israélien Dan Gertler, qui dispose d’un passeport congolais et qui est un très proche de l’ex-président Kabila, avait également été sanctionné.
Félix Tshisekedi avait promis de lutter farouchement contre la corruption dès son arrivée au pouvoir. Selon des sources concordantes, le nouveau président de la RDC pourrait prendre des mesures fortes dès les prochains jours.