Le groupe de soutien au processus électoral, une association basée en province du Nord-Kivu met en garde la classe politique Congolaise, notamment l’opposant Moïse Katumbi et d’autres hommes politiques congolais contre ce qu’elle qualifie d’une incitation à la haine en cette période pré-électorale.
Dans un communiqué publié ce dimanche 23 décembre, date initialement prévue pour les élections présidentielles et législatives nationales et provinciales, cette association membre de la plate-forme des communautés de base du Nord-Kivu, a exprimé sa crainte selon laquelle des appels à l’intolérance et à la violence peuvent nuire gravement à l’aboutissement du processus électoral en cours.
« Nous dénonçons l’incitation à la haine de la part de certains politiciens dont Moïse Katumbi pouvant conduire à la violence, la guerre et trouble à l’ordre public pourtant le processus électoral suit son cours normal » dit l’association avant d’ajouter qu’ayant connu des affres de la guerre pendant longtemps, la partie est du pays n’a plus besoin de l’instabilité.
L’association qui dit soutenir « indéfectiblement » le processus électoral, met en garde d’autres politiciens qui s’adonnent aux injures gratuites pendant cette période pré-électorale.
L’opposition Congolaise, essentiellement représentée par les plateformes Lamuka et CACH ont indiqué avoir accepté le report d’une semaine des scrutins électoraux prévus dimanche dernier.
« Au 30 décembre, si les élections ne sont pas organisées, la population appliquera l’article 64 de la constitution de la République » ont déclaré les ténors de l’opposition Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, propos que le groupe de soutien au processus électoral qualifie d’appels à la violence.