Le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse haussent le ton sur la situation en RDC

Dans une déclaration commune des Ambassadeurs du Canada, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Suisse déplorent les incidents intervenus durant la campagne en en République démocratique du Congo.

Tout en se disant « vivement préoccupés », les Ambassadeurs du Canada, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Suisse affirment souscrire à la déclaration de la porte-parole de la Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo publiée le 12 décembre 2018.

« Nous déplorons la succession d’incidents qui entravent le bon déroulement de la campagne électorale et affectent le processus en cours, y compris les pertes en vies humaines », disent-ils dans cette déclaration publiée ce vendredi 14 décembre.  « Nous regrettons également le feu détruisant le principal dépôt de la CENI à Kinshasa« , ajoutent-ils au CENI de l’incendie de l’entrepôt de la CENI à Kinshasa.

« Nous appelons les autorités congolaises à maintenir et intensifier les efforts, tout au long du processus électoral, en faveur d’un climat propice à la libre expression des opinions et au respect des droits humains et libertés fondamentales« , disent-il. 

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Pour la troisième fois en quelques jours, l’arrivée de Martin Fayulu a été chahutée par les forces de l’ordre. Les partisans de la coalition Lamuka ont été dispersés, une femme est morte ce mercredi 12 décembre à Kalemie.  Bien avant cela, des partisans de Martin Fayulu avaient été dispersés à coups de gaz lacrymogène et par des jets d’eau chaude pendant qu’ils attendaient leur candidat près de l’aéroport de Lubumbashi.

A Mbuji-Mayi, un partisan des opposants Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe a été tué en marge d’une mobilisation. Dimanche 9 décembre à Kindu, mardi 11 à Lubumbashi et mercredi 12 à Kalemie : à chaque déplacement de Martin Fayulu, les partisans de la coalition Lamuka affirment que les forces de l’ordre tentent d’empêcher leurs rassemblements.

« Nous appelons également l’ensemble des parties prenantes à participer de manière pacifique et constructive au processus électoral afin de contribuer à des élections crédibles, transparentes, libres et apaisées le 23 décembre 2018, particulièrement en évitant un langage qui peut inciter à la violence« , affirment de leur côtés les ambassadeurs dans le même communiqué. 

Face à cette montée des tensions, Leila Zerrougui, la cheffe de la mission onusienne dans le pays appelle en tout cas majorité et opposition « à la sagesse »pour aller, dit-elle, vers « des élections apaisées ».

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