FFJ note qu’une catégorie de médias et de journalistes seraient sur la cartographie de la Police nationale congolaise (PNC) à cause de leurs vives critiques de l‘action gouvernementale.
« Si ces informations arrivaient à se confirmer, le bilan serait lourd pour des violations des droits de journalistes déjà documentées portées à ce jour à 125 cas. C’est une alerte que nous lançons à l‘attention de l‘opinion internationale», a déclaré Maitre Gerard Nkashama, chargé d’assistance légale à FFJ.
«L’arrestation et la détention du journaliste Tiani jette la peur au sein de la corporation de journalistes et crée, du coup, une autocensure en privant ainsi le public l‘information objective et diversifiée. Dans le code de bonne conduite consensuelle pur une campagne électorale apaisée endossée en 2006, les organisations professionnelles des médias demandé aux autorités de respecter la loi sur la liberté de la presse mais FFJ craint que la force l‘emporte sur la loi plutôt que la loi sur la force », ajoute le communiqué.
FFJ invite les autorités à garantir l‘exercice de la liberté de la presse et à rassurer les médias qui ont un rôle considérable à jouer dans le contexte électoral où tous les courants d’opinions sont indispensables pour cimenter la démocratie.
L’association rappelle au gouvernement que le journaliste et les médias sont une courroie de transmission et se limitent à rendre à la société que cette même société leur fournit. «S’en prendre aux journalistes et aux médias, c’est s’en prendre à la société elle-même», conclut le communiqué.
Kerima