Attendu par ses partisans qui mobilisent à Kinshasa, notamment le Mouvement de Liberation du Congo de Jean-Pierre Bemba et ENSEMBLE de Moïse Katumbi, Martin Fayulu annonce déjà ses couleurs depuis l’Europe où il se trouve. Le candidat président de LAMUKU ne veut pas d’élections avec la machine à voter.
« Je vais rentrer à Kinshasa le mercredi 21, je vais voir avec les autres candidats indépendants, voir avec la CENi, ce qui a lieu de faire pour avoir les élections le 23 décembre 2018 et j’insiste, avec bulletin comme ce prévu [dans la loi électorale]« , lance-t-il dans une intervention à la télévision belge.
Je rentre à Kinshasa ce mercredi 21 novembre. Cap sur la victoire.#Lamuka pic.twitter.com/q5ukrqWqdn
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) November 19, 2018
Comme Fayulu, Adolphe Muzito, Freddy Matungulu, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi rejettent la tenue des élections avec cette machine décriée par une large partie, notamment les mouvements citoyens, la communauté internationale et l’opposition. Cependant, l’UDPS et l’UNC qui ont claqué la porte de l’accord de Genève consacrant Martin Fayulu, sont prêtes à y aller « avec ou sans » ces machines.
De son côté, l’Église catholique appelle à un consensus autour de la question. Le nouvel archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, semble embrasser la position de l’UDPS sur cette question. Dans une interview vidéo diffusée notamment sur internet, l’homme qui a succédé au cardinal Laurent Monsengwo estime que le plus important est la tenue des élections.