Affrontements généralisés à l’Université de Kinshasa entre des étudiants et la Police

La nouvelle manifestation de ce lundi à tourné à des affrontements généralisés entre les forces de police et des étudiants. On dénombre plusieurs blessés de part et d’autres. 

Pas moins de huit politiciens ont été blessés ce lundi, dont un officier supérieur, dans les affrontements à l’Université de Kinshasa, notent les forces de l’orde. Selon plusieurs sources, il y a également des nombreux blessés du côtés des étudiants qui sont traqués par les forces de l’ordre sur le site universitaire.

« Nous sommes traqués partout. Même quand on ne manifeste pas. Ils viennent fouiller les homes, ils traquent les étudiants et les jeunes, même ceux qui habitant dans les quartiers avoisinant l’université, c’est une situation de guerre ici », s’alarme un étudiant joint au téléphone par POLITICO.CD.

Des tirs sont entendus. Mais la Police assure que les armes à balle réelles ne sont pas utilisées. « Tout est sous contrôle. Nous faisons néanmoins face à quelques fauteurs de troubles qui essayent de se faire passer pour des étudiants en s’attaquant à la Police« , explique un haut gradé de la police sur place.

Ces étudiants sont de nouveau descendus dans la rue ce lundi sur le site universitaire pour réclamer le départ du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Steve Mbikayi, ainsi que le départ de leur recteur. Cette nouvelle manifestation, dispersée par les forces de l’orde au niveau de l’Intendance Générale, intervient après les événements malheureux de la semaine dernière où deux étudiants sont morts par à la suite des tirs à balle réelles de la Police.

Joint au téléphone, le ministre Steve Mbikayi affirme néanmoins que tout est sous contrôle. « La situation est sous contrôle. Il y a eu quelques étudiants qui ont tenté de jeté des pierres aux policiers mais ils ont été dispersés« , dit-il. Le ministre annonce par ailleurs que « des solutions ont été trouvées ». « Nous avons trouvé des solutions cernant leurs revendications. S’il n’y avait pas encore de tension aujourd’hui, les professeurs auraient déjà repris les cours« , dit-il.

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