L’appel du député Bokolombe pour le report des élection n’engage pas Ensemble (Ewanga)

Alors que le député Sam Bokolombo, un des cadres appel au report des élections prévues à la fin de cette année, le Porte-parole de Ensemble, affirme que cet avis n’engage pas la coalition de Moïse Katumbi. 

La coalition de Moïse Katumbi continue d’exiger la tenue des élections « libres et transparentes » au 23 décembre, réitère le député Jean-Bertrand Ewanga, Porte-parole de Ensemble.  « Lui-même a dit que c’était un avis personnel. Nous, au nouveau de Ensemble, comme tous les collègues de l’opposition, nous sommes clairs: les élections doivent se tenir le 23 décembre« , martèle-t-il.

Pour le député Ewanga, c’est au président Kabila et son gouvernement de respecter le calendrier électoral en organisant des élections libres et transparentes au 23 décembre. « La responsabilité pour l’organisation des élections souverainistes revient à Monsieur Kabila qui a refusé les interférences extérieures, même pas la MONUSCO. Il y a Nangaa [le président de la CENI] qui, tambours battant, affirme haut et fort que le 23 décembre, il y aura élections. Donc nous les avons pris au mot. Nous allons eux jusqu’au 23 décembre« , ajoute-t-il.

L’ex-cadre de l’UNC ajoute toutefois un détail: « Evidemment, nous insistons sur le fait que ces élections doivent se tenir sans la machine à voter, ni avec des électeurs fictifs. Nous n’accepterons pas cela. »

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Le chargé de la vulgarisation du programme de Moïse Katumbi, Sam Bokolombe a appelé  à un report des élections prévues le 23 décembre. « Date du 23 décembre 2018. Mettre fin à l’hypocrisie », tel est le titre de cette publication mise en lice lundi sur son compte Facebook. Dans cette longue tribune, le député congolais estime qu’il est « temps pour notre classe politique, qui ne cesse de valider chaque jour sa légendaire réputation de médiocrité, de sortir de l’hypocrisie. »

« Aujourd’hui, tant les acteurs de la Majorité, de l’Opposition que ceux de la Société civile savent qu’il relève d’une impossibilité objective de tenir les prochains scrutins le 23 décembre 2018, étant donné la complexité des défis politiques, financiers, sécuritaires et surtout logistiques, et que la CENI a besoin d’une rallonge de temps pour ce faire. Au-delà de tout ce qu’on peut penser et dire de Corneille Naanga, notamment son impertinente réthorique officielle et sa partisanerie kabiliste, il l’avait sous-entendu à sa sortie de la dernière réunion avec Kabila et la MONUSCO« , affirme-t-il.

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