Le président Cyril Ramaphosa dirige ce lundi 15 octobre 2018, une délégation sud-africaine à la onzième session de la Commission binationale entre la République sud-africaine et la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé la présidence sud-africaine a travers un communiqué rendu public le samedi dernier.
Débutés depuis le samedi 13 octobre 2018 par une réunion de hauts fonctionnaires, les travaux de la commission mixte seront suivis des réunions ministérielles entre les 14 et 15 octobre 2018, qui constituent l’un des fondements de la commission binationale le 16 octobre 2018.
La commission bilatérale mixte entre l’Afrique du Sud et la RDC a été créée en 2004 essentiellement pour promouvoir la coopération politique, économique et sociale entre les deux pays.
Depuis la création de la commission bilatérale mixte en 2004, les deux pays ont renforcé leur coopération bilatérale dans divers domaines. En conséquence, 33 accords ont été signés au fil des ans.
Ces instruments juridiques couvrent un large éventail de domaines, notamment l’agriculture, la défense, le commerce et les investissements, la santé, la police, l’énergie, les services publics et l’administration, la gouvernance coopérative, les transports, la coopération diplomatique et l’immigration conclut le communiqué signe par Khusela Diko, porte-parole du président sud-africain.
Thabo Mbeki, conseiller de l’Afrique du Sud sur les questions de la région de Grands-Lacs, pas envoyé spécial de la SADC en RDC ou dans les Grands-Lacs Africains
En septembre dernier, la présidence Sud Africaine a apporté un éclairage sur ce sujet, indiquant que l’ancien président de la nation arc-en-ciel a plutôt été sollicité pour aider l’Afrique du sud à mieux comprendre les enjeux dans la région de Grands-Lacs, vue son expérience antérieure dans cette zone.
La ministre des relations internationales, Lindiwe Sisulu, a déclaré dans un briefing de presse la semaine écoulée que Thabo Mbeki n’avait pas été nommé par le président Cyril Ramaphosa en tant qu’envoyé spécial dans ce pays, « mais qu’il était plus largement invité à nous aider dans notre compréhension de la façon de traiter les problèmes autour des Grands Lacs, en raison de sa vaste expérience et de sa connaissance de la région ». Thabo Mbeki a accepté de le faire poursuit la même source.
Le porte-parole de la présidence, Khusela Diko, a déclaré qu’une annonce officielle serait faite une fois que les « modalités » seraient finalisées. « Un ancien président ne peut pas jouer le rôle d’envoyé spécial, mais plutôt celui d’un facilitateur ou un médiateur » a précisé Khusela Diko.