Après leur meeting du 29 septembre à Kinshasa, les opposants insistent toujours sur le fait qu’ils ne participeront pas aux prochaines élections avec la machine à voter. « Contrairement à ce qui se dit, nous n’avons à aucun moment prévu de participer aux élections avec les machines de Nangaa. Celui qui veut aller à des élections avec ces machines ira seul, pas avec nous« , répond un proche de Moïse Katumbi ce mercredi à POLITICO.CD.
Félix Tshisekedi, leader de l’UDPS, a pourtant, dans son intervention le samedi dernier devant des milliers des partisans de l’opposition, laissé entendre que si l’opposition était unie, elle pourrait bien participer à ces élections prévues le 23 décembre et l’emporterait peu importe la machine à voter.
« Si nous parlons d’une seule voix, personne ne peut le changer. La voix du peuple c’est la voix de Dieu. Ne l’oublions pas« , a-t-il dit avant d’ajouter: « Si nous restons unis, si nous persistons, je suis sûr que nous allons l’emporter le 23 décembre« .
Ndeko @MauriceCibuabua, votre position sur la machine à voter et le fichier électoral semble avoir évolué. pic.twitter.com/OcwZyF9hsq
— Michael Tshibangu (@MichaelTshi) October 1, 2018
Alors que l’UNC de Vital Kamerhe et l’UDPS ont entamé des discussions pour la désignation d’un candidat commun de l’opposition, plusieurs estiment que cette question n’est pas prioritaire. « La question de la transparence des élections est cruciale, plus importante que celle du candidat commun. S’il n’y a pas de transparence, peu importe notre candidat ou l’unité, Kabila choisira le vainqueur de cette élection« , estime ce proche Conseiller de Katumbi qui a requis l’anonymat.
Les opposants devraient une fois de plus se rencontrer en Europe dans les jours à venir. Là encore, il serait question « d’évaluer d’abord les préalables posés par l’opposition avant de parler de tout autre sujet.«