La Cour pénale internationale (CPI) a condamné Jean-Pierre Bemba à douze mois de prison ferme dans l’affaire de subornation de témoins, dans une décision rendue publique lundi 17 septembre. Au lendemain de cette décision, la défense de l’ancien vice-président congolais qui plaidait la relaxe, a décidé de faire appel, demandant l’annulation.
Melinda Taylor, l’avocate de Bemba, a confirmé l’information ce mercredi à Jeune Afrique. « J’ai étudié le jugement et j’y ai trouvé des erreurs (..) Nous en avons parlé avec Jean-Pierre Bemba ce matin et il a décidé de faire appel», a-t-il annoncé, cité par nos confrères.
Cependant, du côté de la CPI, Bemba été définitivement condamné. Margot Tedesco, chargée de la sensibilisation au bureau de la CPI à Kinshasa a expliqué à POLITICO.CD en août dernier l’ancien vice-président est déjà condamné et que “seule sa peine reste à définir le 17 septembre prochain”. « Il a été condamné. La décision maintenant sera sur les peines le 17 septembre prochain » explique Margot Tedesco à POLITICO.CD.
Pour autant, l’avocate du président du MLC a une autre lecture de la situation. « En vertu de l’indivisibilité de la peine et de la condamnation ainsi que de l’article 81, section 2-B du Statut de Rome, la chambre d’appel aura le droit, dans le cadre de cet appel et si elle le souhaite, de réétudier la condamnation », argumente-t-elle toujours à Jeune Afrique.
C’est à la suite de cette que Jean-Pierre Bemba a été invalidé de la prochaine Présidentielle par la Cour Constitutionnelle. A Kinshasa, la Commission électorale devrait rendrait public ce mercredi la liste définitive des candidat à cette prochaine élection fixée au 23 décembre.