RDC: le CASC lié pour le retour de l’ordre constitutionnel

Le go pour des actions de haute envergure a été donné, mercredi 18 juillet 2018,, au cours d’une cérémonie de signature de la Charte du Collectif d’Actions de la Société civile (CASC), organisée au Centre d’étude pour la promotion d’actions sociales (CEPAS) de Kinshasa  en vue du rétablissement d’un Etat de droit en République démocratique du Congo (RDC).

Cette plateforme apolitique, indépendante et citoyenne regroupant une vingtaine d’associations et mouvement citoyens qui vise à porter les aspirations légitimes des congolais, se fonde notamment sur les valeurs de « non-violence, d’indépendance et de liberté ».

Par la signature de cette charte, le CASC se veut une réelle force de contestation citoyenne et pacifique congolaise.
« Les inégalités sociales, les injustices, les violations systématiques des droits élémentaires et fondamentaux des citoyens, l’insécurité, la violence, la misère, l’arrogance des gouvernants vis-à-vis du souverain primaire ne doivent rester indifférent ». C’est ce qu’a déclaré Steve Matenga, Président du Conseil d’administration de Merou-Développement à cette occasion.

Il en a profité pour rendre hommage aux activistes Serge, Didas, Rossy, Floribert, Armand, Luc, etc., tombés par amour pour la RDC. A cet effet, le CASC s’engage à travailler comme peuple uni, prospère et réconcilier avec son destin, entendu que la grande confrontation ne doit être indéfiniment reportée.

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Philosophie de la charte

Dr. Felix Musikiya qui a présenté cette charte, indique qu’il était important de réfléchir au sein des acteurs de la société civile en vue de consolider la lutte citoyenne et non partisane des milliers des congolais, en vénérant leur engagement pour l’avènement d’un Etat de droit. Pour cela, des contacts préliminaires ont été pris avec ceux qui ne sont pas engagés dans le processus de transition, afin de constituer un contrepoids populaire et citoyen face aux politiques actuellement acquis au Gouvernement.

C’est pour cette raison qu’est né une plateforme dénommée CASC en date du 14 février 2017, qui a évolué dans sa constitution, par l’apport progressif des différentes Organisations de la société civile (OSC) et des mouvements citoyens sur toute l’étendue de la RDC, tout en préservant son « caractère indépendant, égalitaire et complémentaire » de ses différentes composantes.

Cependant, sa philosophie d’actions est scrupuleusement « non violente » et n’a pas vocation à devenir une plateforme politique, électorale visant un quelconque électorat de ses membres. « Le CASC est donc, une plateforme indépendante, citoyenne, portant la lutte et les aspirations légitimes de la population congolaise dans son ensemble et le retour à l’ordre constitutionnel, par l’organisation des élections transparentes, libres, apaisées ainsi que l’alternance pacifique au sommet de l’Etat pour une instauration de l’Etat de droit en RDC », a précisé Felix Musikiya.

A son actif, la plateforme a des actions citoyennes à impact national organisées entre autres le 30 juin et le 31 juillet 2017.
Il faut noter qu’une vingtaine d’associations et mouvements citoyens ont signé ladite charte. Il s’agit notamment d’Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées (AETA), le Mouvement Peuple RDC, la Lucha, Compte à Rebours, Merou-Développement, Il est temps, Cocorico RDC, ACAJ et ECCHA.

JAW

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