Les forces de sécurité congolaises ont commis des atrocités comme des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, notamment des meurtres et des viols sur des femmes et des enfants, ont annoncé mardi des enquêteurs américains, cités par Reuters.
Dans un rapport dénonçant « un grave problème d’impunité », les experts indépendants ont appelé les autorités à poursuivre les victimes et à rendre justice aux victimes dans la région insurrectionnelle du Kasaï, au centre de la République démocratique du Congo.
Marie-Ange Mushobekwa, ministre congolaise des droits de l’homme, a déclaré à l’agence britannique que le gouvernement était au courant du rapport, promettant d’y revenir dans la journée.
Les forces armées (FARDC) se sont opposées à la milice Kamuina Nsapu dans un conflit ethnique partiel qui s’est achevé fin 2017, marqué par l’incendie des villages, selon le rapport américain, et Kamuina Nsapu a forcé les enfants soldats à décapiter leurs ennemis.
« De nombreux actes ont été commis par les FARDC et la milice Kamuina Nsapu sur fond de meurtres, de mutilations, de viols et d’autres formes de violence sexuelle, de pillage … et de conscription d’enfants de moins de 15 ans ».