Dans cette correspondance, le « Général » Victor Byiringiro sollicite l’implication personnelle du Secrétaire général de l’Onu pour mettre fin à cet état de chose.
« Excellence Monsieur le Secrétaire général, les cantonnés sont dans une situation désastreuse et dégradante au jour le jour. Les droits les plus fondamentaux de l’être humain sont bafoués à telle enseigne que les cantonnés présentent les signes de malnutrition et sous alimentation notamment à Walungu, dans le sud-kivu« , décrit-il.
Le numéro 1 des Fdlr a présenté les tableaux sombres relatant les évènements successifs de privations et de traitement inhumain dont sont victimes les cantonnés Fdlr et d’autres tableaux illustrant la réduction des vivres et autres articles des premières nécessités dans les camps. « Toutes les réclamations directes faites par les bénéficiaires auprès des gestionnaires du camp se heurtent toujours à une fin de non recevoir de la part desdits gestionnaires » regrette Victor Byiringiro.
Kerima