Son parti, le PPRD, n’a pas la même lecture de faits. Si Ramazany Shadary a réagi ainsi, c’est suite à « la flagrance de l’acte posé par Moïse Katumbi qui a frauduleusement exercé de hautes charges d’Etat comme Gouverneur de Province du Katanga et auparavant pour s’être fait élire comme Député national et Provincial en usurpant de la nationalité congolaise voulue une et exclusive », écrit à politico.cd la cellule de communication du PPRD.
Que Moïse Katumbi ait détenu concurremment la nationalité congolaise avec celle italienne en violation de l’article 10 de la constitution congolaise, « fait dire à tout homme de bon sens que Katumbi sera condamné par la justice. Vouloir ou pas », précise le PPRD.
Vendredi 06 Avril 2018 si RFI, le Secrétaire permanent Emmanuel Ramazani ne s’est pas substitué à la justice congolaise mais il a simplement fait son analyse, se fondant sur l’article 103 de la Loi électorale. « Il n’est pas question ici de dire que la sentence est connue d’avance », rectifie le parti au pouvoir.
D’ailleurs, ce n’est pas Ramazany Shadary qui a déclaré que Moïse Katumbi a détenu la nationalité italienne pendant 17 ans. C’est Jeune Afrique et l’Agence Reuters qui l’ont révélé et » la loi congolaise est claire sur le faux et usage de faux », rappelle la cellule de communication du PPRD.