Le CLC rappelle son ultimatum du 30 avril et l’urgence d’appliquer les mesures de décrispation

Alors que le débat sur la double nationalité de Moïse Katumbi prend son ascenseur et l’affaire de mercenaires refait surface, le Comité laïc de coordination vient taper du point sur la table pour remettre les uns et les autres dans l’esprit et la lettre de l’accord de la Saint-Sylvestre qui exige l’abandon des poursuites judiciaires contre les opposants et le retour en RDC des politiciens en exile comme mesure décrispation devant favoriser la tenue des élections apaisées et crédibles le 23 décembre 2018.

« Le CLC continue de suivre avec attention jusqu’au 30 avril 2018, le débat sur l’urgence et l’impérieuse nécessité de la mise en application des mesures de décrispation politique conformément à sa lettre au Secrétaire général des Nations-Unies du 10 mars« , indique le communiqué du CLC datant du 24 mars.

Et  » d’interpeller toutes les parties prenantes à la crise actuelle qui secoue la RDC, sur d’urgence d’aboutir avant le 30 avril à l’assainissement total de l’environnement préélectoral, de manière à garantir l’égalité de chances à tous les candidats potentiels dans les compétitions électorales à venir ». Allusion faite ici à Moïse Katumbi qui risque d’être exclut du processus électoral.

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Le 10 mars, le CLC a adressé une correspondance au secrétaire général de l’ONU lui signifiant qu’il suspendait ses actions de terrain jusqu’au 30 avril 2018, en attendant qu’Antonio Guterres obtienne du pouvoir de Kinshasa l’application intégrale de l’accord de la Saint-Sylvestre.

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