Des Casques bleus sud-africains accusés d’exploitation sexuelle et torture dans l’Est

South African National Defence Force's (SANDF) troops arrived in Bujumbura as head of a peacekeeping mission for the Africa Union Organization assemble their weapons on the airfield of the South African Air Force 27 April 2003, in Bujumbura. The first contingent of some 100 South African troops arrived today in Bujumbura, the the first of a 3,500-strong force which will comprise units from South Africa, Ethiopia and Mozambique. AFP PHOTO/MARCO LONGARI

Des Casques bleus sud-africains déployés en République démocratique du Congo sont accusés d’avoir battu un adolescent de 17 ans et d’avoir exploité sexuellement des femmes, a indiqué lundi le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric.

La Force de défense nationale sud-africaine enverra une équipe d’enquête en RDC qui «travaillera en étroite liaison avec l’ONU», a déclaré le porte-parole militaire, le général de brigade Mafi Mgobozi, lundi à Pretoria.

Une enquête de l’ONU et de l’Afrique du Sud va être menée conjointement sur ces faits qui se seraient déroulés dans les provinces du Kasai et du Nord-Kivu.

Publicité

Vu « la préoccupation sérieuse soulevée par les allégations », l’ONU a demandé à l’Afrique du Sud d’envoyer une équipe d’enquêteurs en RDC sous cinq jours dont le rapport doit être remis d’ici à trois mois, a précisé le porte-parole, cité notamment par AFP.

Son commandant, le général Solly Shoke, prend « ces allégations très au sérieux » et a promis de « prendre les mesures nécessaires pour sanctionner les personnes impliquées », ont indiqué les Forces de défense nationale (SANDF) dans un communiqué.

1.388 soldats sud-africains sont RDC dans le cadre de la plus grande mission de maintien de la paix de l’ONU dans le monde. Alors que plus de 16 000 soldats de l’ONU sont actuellement déployés, le contingent sud-africain fait partie de la Brigade d’intervention de la Force qui a un mandat spécial et plus proactif pour «neutraliser» et «désarmer» les groupes armés actifs dans l’est du Congo.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a déclaré qu’il n’était pas au courant des allégations. « Dans les cas où il y a un mauvais comportement parmi les troupes qui composent les soldats de la paix, ce sont les gouvernements de leurs propres pays qui mènent l’enquête et prennent les mesures nécessaires« , a-t-il dit toujours à nos confrères américains.

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading