Alors que les Etats membres de l’UE discuteront aujourd’hui de la situation en République démocratique du Congo (RDC) au sein du Groupe de travail sur l’Afrique (COAFR), le Réseau européen pour l’Afrique centrale (EurAc) et Protection International appellent les autorités congolaises à mettre réellement en patrique les mesures de description prises dans l’accord signé le 31 décembre dernier.
« L’arrestation récente d’acteurs de la société civile, l’interdiction des manifestations publiques et les projets draconiens sur les ONG et de défenseurs des droits de l’homme pendants devant le parlement qui contiennent des dispositions contraires au droit international des droits de l’homme doivent être condamnés » a déclaré Liliana De Marco, directrice générale de Protection International, dans un communiqué publié ce mercredi.
« En outre, nous exhortons l’UE à continuer d’exiger que le gouvernement congolais respecte pleinement les exigences énoncées dans l’Accord de Cotonou ainsi que dans l’Accord du Nouvel An, à procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers d’opinion ainsi que abandonner toutes les charges toujours retenues contre eux et assurer la justice pour les victimes et leurs familles de la violente répression des manifestations de septembre et décembre 2016.«