Conseil de droits de l’homme: c’est à la RDC de prouver qu’elle mérite cette confiance (Sonia Tancic)

Un homme arrêté par la police, le 19 janvier 2015 à Kinshasa, en marge des manifestations contre le pouvoir de Joseph Kabila (Photo d'illustration). © AFP/Papy Mulongo Un homme arrêté par la police, le 19 janvier 2015 à Kinshasa, en marge des manifestations contre le pouvoir de Joseph Kabila (Photo d'illustration). © AFP/Papy Mulongo
Un homme arrêté par la police, le 19 janvier 2015 à Kinshasa, en marge des manifestations contre le pouvoir de Joseph Kabila (Photo d'illustration). © AFP/Papy Mulongo

La RDC n’a clairement pas sa place au Conseil des droits de l’homme et, plus qu’une grande déception, son élection constitue un affront pour les nombreuses victimes de violations des droits de l’homme a déclaré à Politico.cd, Sonia Tancic, délégué de la Fédération internationale de droits humains, FIDH, à l’ONU.

Pour cette diplomate de la FIDH, la RDC, en tant que membre du Conseil, se doit d’observer les normes les plus strictes en matière de promotion et de protection des droits de l’homme.

Pour mériter cette montée dans le concert de nations, la RDC devra également coopérer pleinement avec le Conseil et les mécanismes de l’ONU en matière de droits humains, notamment en donnant un accès total et sans entrave, et en coopérant pleinement avec l’équipe d’experts de l’ONU sur le Kasaï créée par le Conseil des droits de l’homme en juin dernier, ainsi qu’avec le BCNUDH et plus généralement le Haut Commissariat de l’ONU aux Droits Humains.

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Sonia Tancic pense également que la RDC doit en outre empêcher et s’abstenir de commettre tout acte d’intimidation ou de représailles contre ceux qui cherchent à coopérer, coopèrent ou ont coopéré avec l’ONU, ses représentants et ses mécanismes dans le domaine des droits de l’homme, ou leur ont apporté des témoignages ou des renseignements.

Pour cette spécialiste en droits humains, la balle est désormais dans le camp de la RDC qui doit apporter les preuves de son engagement à respecter et protéger les droits de l’homme tant au niveau national qu’au sein du Conseil des droits de l’homme.
« En revanche, si les violations des droits de l’homme continuent de manière flagrante et systématique, cela pourrait ouvrir la voie à des actions visant à la suspension de la RDC » conclu-t-elle.

Fiston Mahamba [@FMLarousse]

2 comments
  1. Où sont ses déclarations pour la Chine l’Arabie Saoudite, Les Emirats, La Qatar, la Tunisie, L’Egypte etc…
    La RDC étant pillée depuis des décennies a droit à un minimum de soutien plutot que s’acharner sur le Peuple.
    Et vous Congolais de l’étranger qui fustigez le GOV rentrez au pays et battez vous pour sécuriser vos frères et soeurs c’est tellement facile cachés à Bruxelles New York Seatlle, Paris etc…

  2. Tu n´as rien dis pour nous les congolais Kabila et ses gens sont des meurtriers, plus à la tête de notre Pays et surtout quand nous nous levons contre eux l´o.n.u ne peut plus prendre leur part comme en 2005 le 30 juin sinon ça coutera trop cher au monde car nous allons reagir energiquement, et ne pensez surtout pas que si nous manquons les armes vous allez tous nous pietinez , un contre tous la bagarre sera intetrassante rassurez vous, parceque nous aussi nous sommes partout au monde, quand vous nous tuerez chez et nous que ferons nous chez vous? prenez votre Kabila la RDC A D´AUTRES PERSONNES QUI VONT SIÉGÉES AU CONSEIL DES PERSONNES HUMBLES E DIGNES.

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