Ils ont déclenché ce mouvement de grève, à l’appel de l’APUKIN (Association des professeurs de l’UNIKIN). Ce, pour revendiquer l’indexation de leurs salaires au taux budgétaire de 1 425 francs congolais le dollar américain.
Lors de cette évaluation, les professeurs ont constaté, qu’à ce jour, il n’y avait aucune avancée dans les pourparlers entre l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa, leur syndicat et le gouvernement-employeurs, en ce qui concerne leurs revendications. Cela les a poussés à envisager d’autres mesures pour contraindre le gouvernement à agir en leur faveur. Pour ce faire, ils ont décidé de poursuivre et de radicaliser leur mouvement de grève. Cela ne manquera pas, croyons-nous, d’avoir des répercussions sur l’organisation de la deuxième session des examens au sein de cette Alma Mater.
Pour rappel, le paiement des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat, dont font partie les professeurs de l’UNIKIN, au taux budgétaire de 1425 francs congolais le dollar américain était initialement fixé en juillet 2017, comme annoncé par le Premier ministre Bruno Tshibala. Mais cela n’a pas été fait. Le gouvernement a décalé ce paiement le mois suivant, c’est-à-dire en août. A la surprise générale, c’est plutôt l’augmentation de 20 000 francs congolais qui a été décidée par le gouvernement. A la paie du mois de septembre, les fonctionnaires ont été désabusés, car rien de cela n’a pas été fait.
Au niveau de l’EPSP, des listings additifs du mois d’août ont été élaborés, sur lesquels les enseignants de l’EPSP devaient percevoir 25 000 francs congolais leur alloués au terme des négociations entre le gouvernement et l’Intersyndicale des syndicats de l’EPSP (Enseignement primaire, secondaire et professionnel). En attendant que les 5 000 Fc autres leur soient ajoutés avant décembre. Là aussi, rien n’est tombé jusqu’à ce jour.
ALM
Dans un pays où les engagements d’un 1er ministre n’a aucune valeur.