Une coalition de rebelles congolais et burundais tente de prendre Uvira

Des violents combats ont eu lieu cet après-midi dans la cité d’Uvira, dans l’Est de la République démocratique du Congo où une coalition de rebelles congolais et ougandais a tenté de prendre la ville.

Selon des sources proches de l’armée, une coalition de plusieurs factions de rebelles Maï-Maï, soutenue par des rebelles ougandais, a lancé une offensive d’envergure ce mardi sur la ville d’Uvira, située dans la province du Sud-Kivu, dans l’Est de la RDC. Le commandant des opérations militaires Sokola 2, le général Gustave Bwange Safari parle d’une tentative d’attaque de la ville par des éléments Maï-Maï. Mais l’armée a réussi à repousser le danger.

Des fortes détonations ont été entendues jusqu’au centre-ville  occassionnant  une débâcle générale au centre commercial de Mulongwe, signalent plusieurs sources locales. « Les commerces, boutiques, écoles, banques, dépôts des vivres ainsi que certains services étatiques ont dû fermer en cascade« , note par ailleurs la Radio Okapi.

Le commandant des opérations Sokola 2 au Sud-Kivu affirme que le danger est écarté. « Des miliciens venus de Rugongo dans les hauts plateaux d’Uvira avaient l’objectif de détourner les efforts des FARDC qui sont plus concentrés au Sud du territoire. Ils ont d’abord attaqué une position d’avant-garde des FARDC sur les collines », explique-t-il à la radio Onusienne.

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« Ces dernières se sont repliées avant de relancer l’offensive et de repousser les assaillants plus loin vers les montagnes de Kataka », ajoute-t-il. Les assaillants seraient coalisés aux rebelles burundais, soulignent des sources militaires »

Le 24 septembre, le groupe Maï Maï de William Yakutumba a pris possession de la localité de Mboko au Sud-Kivu à une trentaine de kilomètres d’Uvira. Le groupe revendique 5 000 hommes et son objectif affiché n’est rien de moins que de déposer le régime Kabila. Depuis ce mardi 26 septembre, les FARDC affirment avoir lancé une opération pour déloger ces combattants dont certains étaient retranchés dans des habitations ou dans la brousse à l’extérieur de la ville.

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