A l’ordre du jour, examen et adoption de l’avant-projet de calendrier des travaux de la session ordinaire de septembre 2017 et répartition des matières en commissions. C’est ce qui a été décidé à l’issue de la conférence des présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale tenue hier au Palais du peuple.
Plus longue qu’une séance plénière, cette conférence des présidents du jeudi au bureau de l’Assemblée nationale s’est essentiellement penchée sur l’avant-projet des matières qui seront examinées au cours de la présente session de septembre. Ainsi, ce projet prévoit la validation des mandats ; des projets de lois à soumettre à la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat ; une loi soumise à l’Assemblée nationale pour une nouvelle délibération ; un nombre de 38 arriérés législatifs et 14 nouvelles matières.
Parmi lesquelles, le projet de loi de finances de l’exercice 2018, le projet de loi portant reddition des comptes du budget de l’Etat de l’exercice 2016 ; la proposition de loi portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), etc. Notons aussi qu’il est également prévu au cours de cette session parlementaire ordinaire de septembre 2017, les contrôles parlementaire et budgétaire ainsi que d’autres activités parlementaires.
Un invité spécial à cette conférence, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), M. Corneille Nangaa Yobeluo. Il était accompagné des membres du bureau de cette institution d’appui à la démocratie.
A cette occasion, le n°1 de la centrale électorale a expliqué à l’intention du président et des membres du bureau de l’Assemblée nationale ainsi que des présidents des groupes parlementaires, l’évolution du processus en cours de révision du fichier électoral, avec le cap de 42 millions d’électeurs enrôlés déjà franchi, et en faisant la démonstration des avantages techniques et financiers de la machine à voter (vote sémi-électronique).
Le président de la CENI Corneille Nangaa n’a pas manqué l’occasion d’appeler les députés nationaux d’étudier la possibilité de réformer la loi électorale actuelle, de façon à favoriser les grands regroupements et à limiter les candidatures fantaisistes.