La déclaration est en réaction aux incidents survenus le 15 septembre dernier à Kamanyola dans la plaine de la Ruzizi, dans le Sud-Kivu, où l’on a rapporté la mort de plusieurs dizaines de réfugiés burundais et quelques éléments de l’armée suite à des échauffourées.
« Les forces de sécurité congolaises ne peuvent avoir recours à la force de façon disproportionnée, elles doivent respecter les standards internationaux. La Délégation et les Ambassades des Etats Membres de l’UE présentent leurs condoléances aux familles de victimes, ayant quittés leurs foyers à cause de la crise qui sévit dans leur pays. Une enquête doit être menée et les responsables poursuivis » souligne la délégation de l’Union Européenne, affirmant qu’elle dit publier en association avec les ambassades des États membres en RDC.
Au moins 36 réfugiés burundais ont été tués vendredi 15 septembre par l’armée congolaise à Kamanyola, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ils manifestaient pour exiger la libération de quatre des leurs, expulsés vers leur pays d’origine. 124 personnes ont également été blessées.
Les Nations Unies et le HCR ont vivement condamné ce drame, et demandé une enquête et des explications aux autorités de la RDC.