Le Département d’Etat des États-Unis a appelé mercredi à la République démocratique du Congo à protéger les civils touchés par la violence dans l’est du pays et a exhorté les forces de sécurité congolaises à s’abstenir sur l’utilisation excessive de la force.
La porte-parole du département, Heather Nauert, a déclaré que le gouvernement américain était « consterné » par la mort de 30 réfugiés du Burundi et d’un soldat congolais dans la ville de Kamanyola la semaine dernière, ajoutant: « La cause de la violence doit être déterminée et les auteurs doivent être tenus responsables. »
Au moins 36 réfugiés burundais ont été tués vendredi 15 septembre par l’armée congolaise à Kamanyola, dans l’est de la RDC. Ils manifestaient pour exiger la libération de quatre des leurs, expulsés vers leur pays d’origine. 124 personnes ont également été blessées.
Les Nations Unies et le HCR ont vivement condamné ce drame, et demandé une enquête et des explications aux autorités de la RDC.
De son côté, la Délégation de l’Union européenne (DUE) en République démocratique du Congo a déconseillé les forces de sécurité congolaises le recours « disproportionné à la force. »