Nord-Kivu: l’armée enregistre d’importantes victoires face aux rebelles Maï-Maï à Beni

Sept rebelles du groupe Maï-Maï Mazembe ont été tués alors que 16 se sont rendus et un des officiers supérieurs de cette rébellion a été capturé vendredi dans la localité de Nguli (15 kilomètres de la pêcherie de Kyavinyonge) en territoire de Beni, a annoncé ce samedi l’armée Congolaise.

« C’est aux cours de combats lancé depuis vendredi par les troupes de l’armée gouvernementale dans le cadre d’une une offensive contre les positions de rebelles Maï-Maï Mazembe et les autres milices qui écument la province du Nord-Kivu que nous avons réussi à éliminer 24 rebelles dont 7 morts, 16 rendus et 1 capturé » a dit le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de la zone sud des opérations militaires Sokola1.

Cet officier militaire souligne que parmi les miliciens qui se sont rendus, d’autres ne font pas partie de la milice Maï-Maï Mazembe. « Il y a eu des combattants venant de la milice Nduma Defence of Congo, des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda parmi ceux qui se sont rendus alors que le capturé est un haut officier de la milice Maï Maï Mazembe » a-t-il précisé.

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Depuis le début de cette semaine, une dizaine de morts notamment les militaires de l’armée, des miliciens et des civils ont été recensés dans les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles de différents groupes armés actifs dans la province du Nord-Kivu.

Les territoires de Beni et celui de Lubero ont été les plus visés par ces attaques revendiquées pour la plupart par les groupes rebelles Mai-Mai Mazembe et le Mouvement National pour la Révolution.

Le groupe Maï-Maï Mazembe, essentiellement constituée des membres de la communauté tribale Nande. Elle revendique le règne de son ethnie sur le territoire de Lubero et reste hostile à la présence des populations d’expression rwandophone dans les territoires de Rutshuru, Lubero et Walikale. Les organisations de la société civile locale accusent les Maï-Maï Charles de conquérir les espaces de pêche du Lac Edouard (source du fleuve Nil) où ils se livrent à la pêche illicite et au commerce des ressources halieutiques. Ce groupe Maï-Maï exploite le bois du parc national de Virunga pour en produire le Makala (charbon de bois) et le braconnage des espèces fauniques (antilopes, hippopotames, primates,…). « Toutes ces activités sont une source de revenus additifs pour ce groupe armé » a expliqué Omar Kavotha, directeur exécutif du Cepadho.

Fiston Mahamba (@FMLarousse)

AvecAnadolu Agency

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