L’ancien numéro deux du parti de Vital Kamerhe revient largement sur son départ de ce parti de l’opposition, dans une interview au média Congo Indépendant. Partager :FacebookX
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L’ancien numéro deux du parti de Vital Kamerhe revient largement sur son départ de ce parti de l’opposition, dans une interview au média Congo Indépendant. Partager :FacebookX
Jean-Bertrand Ewanga, député national et membre de la plateforme Alternance pour la République (AR), une des composantes du Rassemblement, a déballé Vital Kamerhe dans une interview diffusée lundi sur le site Congo Indépendant.
« Nous avons lancé l’UNC avec Vital Kamerhe. L’objectif était de s’affirmer au Congo comme une force politique« , fait-il savoir dans cette longue interview. L’ancien Secrétaire général de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) accuse son ancien président d’avoir opté pour le dialogue avec Joseph Kabila, contrairement à ses conseils.
« Kamerhe opta radicalement pour un dialogue avec Kabila. Je lui ai fait remarquer que nous appartenions à l’opposition« , affirme M. Ewanga, qui ajoute que Vital Kamerhe n’avait pas jugé utile de participer au conclave de Genval en juin 2016 en invoquant un souci «protocolaire». « +Si Etienne Tshisekedi est présent, il placera Moïse Katumbi à sa droite. A sa gauche, il y aura les membres de son équipe. Où sera ma place?+, me dira-t-il »
« C’est un problème d’égo qui l’a empêché d’aller à Genval. Voilà pourquoi nous avons décidé de ne plus le suivre« , révèle Jean-Bertrand Ewanga, qui est aujourd’hui proche de Moïse Katumbi.
Il annonce que le pouvoir le courtisait et non Vital Kamerhe: « Pour la petite histoire, raconte-t-il, lors du dialogue organisé à la Cité de l’Union Africaine, j’ai été surpris qu’on me fasse des propositions. +C’est toi que le président de la République cherche. Il ne veut pas de Kamerhe+, me dira-t-on. »
AU sujet de son départ de l’UNC, M. Ewanga lance: « Je ne pouvais pas dire non devant mes interlocuteurs. Je suis allé voir Vital Kamerhe. + C’est ta tête qu’ils veulent, lui ai-je dit. Je ne suis pas prêt à suivre Kabila dans son ambition de s’accrocher au pouvoir+. Pour toute réponse, Kamerhe me dit : « tu te laisses manipuler ». C’est ainsi que j’ai démissionné. «