Selon le site de cet institution d’appui à la démocratie, le test de cet outil performant s’est clôturé avec une note de satisfaction de la délégation du CNSA. À en croire la Ceni, cet outil permettra à la République Démocratique du Congo de réduire sensiblement le temps avant la publication des résultats provisoires lors des prochaines.
« Ce Kit a plusieurs options et offre des garanties sécuritaires suffisantes qui permettront au pays d’épargner des fonds excessifs qui découleraient de l’organisation de différents scrutinsm » a déclaré Corneille Nangaa, poursuivant que le choix de cet option est une de réponse aux recommandations de l’accord du 31 décembre en son article 4 alinéa 4 qui recommande au gouvernement « d’explorer les voies et moyens de rationalisation du système électoral pour réduire les coûts excessifs des élections. »
Corneille Nangaa a toutefois rappelé que l’introduction de ce vote électronique ne supprime pas le vote traditionnel. « Les résultats obtenus par le vote électronique sera comparé avec les compilations manuelles » a-t-il expliqué.
Juste après cet annonce de la Ceni, plusieurs potentiels électeurs ne sont interrogés sur l’efficacité, la fiabilité, et l’opportunité d’introduction de ce nouveau dispositif de vote, qui risque selon leurs propos de discréditer les résultats des élections.
Les lots de réaction se classe en diverses inquiétudes:
Le taux d’alphabétisation en République Démocratique du Congo classe 18 millions de Congolais dans la catégorie de ceux qui ne savent pas lire ni écrire. Or sur les 80 millions de Congolais, plus de la moitié constitue la population électorale affecté par ce taux d’analphabétisme. Ce qui implique que les électeurs non lettrés seront assistés par des agents électoraux pour imprimer leurs votes sur les bulletins, violant ainsi la disposition légale selon laquelle le vote doit être secret.
La neutralité de la Ceni est remise en cause par l’opposition congolaise qui a depuis longtemps réclamé la restructuration de cet organe d’appui à la démocratie. Pour le Rassemblement, la plus importante plateforme de l’opposition Congolaise, Corneille Nangaa, qui dirige cette structure est un joker de la majorité présidentielle intervenant lorsque le régime en place appui sur son arme du glissement, en retardant la convocation de scrutins afin de faciliter au président Joseph Kabila de se maintenir le plus longtemps possible au pouvoir.
La maîtrise de l’outil informatique par les agents électoraux est contestée par plusieurs « geeks » et les électeurs qui ont pris part aux opérations d’enrôlement dans différentes villes du pays. À l’heure où les géants de la télécommunications au monde sont victimes d’attaques cybercriminelles, il est évident que le système de transmission de données électorales depuis les centaines de centres de la Ceni vers le serveur centrale ne soit la cibles de pirates qui voudront biaisé les données en faveur d’un de camp engagé dans la course électorale.
Fiston Mahamba (@Fiston Mahamba)
Question à Nangaa: Mr pourquoi agissez-vous de la sorte? Pourquoi mettre de la poudre au feu? Vous êtes conscient que vos décisions ne vont plaire au peuple congolais. Mais comme toi et la bande de la communauté internationale avait décidé de faire souffrir le peuple pour présérver vos intérêts (dans les mies et autres) en pillant notre pays, vous vous foutez des Congolais. Il y aura un jour où tu pleureras na munoko ya mboka!!!
Grosse blagues et distraction
Je doute fort que les résultats qui sortiront de ce vote électronique soient fiables. Le système informatique a plusieurs fois montré ses limites. Il est plus facile de truquer les résultats avant même le début des opérations de vote. Il suffit de programmer les choses en faveur d’n camp, et tout est joué.