Le bureau de coordination des affaires humanitaires, OCHA, indique que 25000 sur les 27 000 déplacés qui se sont réfugiés dans ce camp reste sans abris. Cet agence du système de Nations unies, qui indique n’avoir pas jusqu’à présent identifié la cause de l’incendie, déplore une série d’incendie dans les camps de déplacés dans cette région.
« Plus de quatre camps de déplacés ont connu des incendies depuis le début de l’année 2017 » note un rapport de cet organisation. Dans ce contexte il est démontré certains camps ont été incendié par l’administration locale après avoir donné un ultimatum aux déplacés de rentrer dans leurs milieux d’origine suite au retour de la paix. Dans d’autres circonstances, les camps avaient été attaqués par des groupes en conflit dans la province du Tanganyika.
Des affrontements sanglants sur des bases ethniques opposent depuis fin 2013 des membres des communautés ethniques Pygmées (Twa) au Bantous (Luba).
Des revendications de contrôle de terres et de la lutte pour la dignité humaine par le peuple Twa (Pygmées) ont déclenché des tensions entre les membres de deux communautés tribales, qui finissent en affrontements entre les milices interposées créées par les tribus respectives.
La coordination des affaires humanitaires de l’ONU, OCHA, avait avancé mi-2016, un bilan d’une centaine de morts, plusieurs centaines de blessés, des villages entiers incendiés et plus d’un demi-million de personnes déplacées suite à ces conflits.
Fiston Mahamba (@FMLarousse)