Human Rights Watch appelle les Etats-Unis et l’UE à sanctionner la famille du président Kabila 

Se basant sur le rapport publié par le Groupe d’Étude sur le Congo (Congo Research Group) avec le soutien du Centre Pulitzer de documentation des crises (Pulitzer Center on Crisis Reporting), qui révèle comment les membres de la famille de Joseph Kabila ont amassé une fortune depuis qu’il est devenu le président de la République démocratique du Congo en 2001 et sur le rapport de Global Witness sur les mines Congolaises devenues le distributeur automatique de billets au régime de Kinshasa, l’organisation Human Rights Watch appelle à des sanctions ciblées contre la famille présidentielle.

Pour Human Rights Watch, les études de ces deux organisations peuvent expliquer pourquoi  le président Kabila a refusé d’abandonner le pouvoir lorsque son second mandat autorisé par la constitution a pris fin le 19 décembre 2016. Elles peuvent également « aider à comprendre pourquoi l’extrême pauvreté et le sous-développement persistent dans un pays aussi bien pourvu en ressources naturelles. »

Human Rights Watch qui cite les deux rapports susmentionnés rappelle que les personnes mises en cause dans ces documents, sont celles constituant le cercle le plus rapproché du président Congolais Joseph Kabila. Il s’agit notamment de Marie-Olive Lembe (épouse du chef de l’Etat Congolais), de leurs deux enfants Sifa Kabila et Laurent-Desiré Kabila, Jaynet Kabila Kyungu (sœur jumelle au président Congolais) et de son frère cadet Zoé Kabila.

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Human Rights Watch qui traite de peu convaincantes les réponses de la famille présidentielle et du gouvernement congolais à ces rapports appelle les partenaires internationaux de la RDC à s’assurer que leurs investissements, leurs prêts, ou leurs autres versements de fonds au gouvernement ne servent pas par mégarde à financer la campagne de
répression et de violence du président Kabila.

Les institutions comme la Banque mondiale, qui ont pour mandat d’aider à réduire la pauvreté, devraient prendre des mesures supplémentaires pour faire en sorte que les projets qu’elles financent bénéficient effectivement aux personnes qui vivent dans la pauvreté, en menant une supervision rigoureuse et indépendante.

Les États-Unis et l’Union européenne devraient élargir leurs sanctions ciblées aux membres de la famille Kabila et à leurs associés qui détournent des fonds et abusent de leurs pouvoirs pour
saper le processus démocratique dans le pays.

5 comments
  1. C’EST CE QUE TOUS LES CONGOLAIS ATTENDENT DEPUIS TOUJOURS! POURQUOI SE LIMITER À PUNIR LES SUBALTERNES SANS PUNIR CELUI QUI DONNE TOUS LES ORDRES, LE VRAI RESPONSABLE DE TOUTE LA MISÈRE INDESCRIPTIBLE D’UN PEUPLE NÉ DANS LA RICHESSE?

  2. Si et seulement si un membre de la famille biologique du Président sans mandats est sanctionné . Je vous assure que ça sera un signe fort que la communauté internationale fera dans le sens de KABILA dégage.

  3. Eblouis par leur butin des vols des avoirs de l’Etat, ces intrus n’ont aucune intention de retourner chez eux aller faire du taxi comme jadis a Dar-es-Salaam.

    1. vu toutes ces observations, que dit l’ Union Afrique, l’ union europenne, (zehege)? et quelle est la decision/sanction en cas de non respect de la constitution? alors congolais qui va concretiser.

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