Près de deux semaines après, seuls 10% des centres d’enrôlement sont opérationnels à Kinshasa 

Quelques deux semaines après, le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Jean-Pierre Kalamba annonçait que l’enrôlement s’est étendu sur toute la capitale.

Seul bémol, près de « 100 centres d’inscription seulement étaient opérationnels sur les 969 prévus à Kinshasa« .

Problème, non seulement les requérant passent une ou deux journées pour sa carte d’électeurs, ils ont du mal à retrouver les centres dans leur environnement immédiat.

Publicité

Entre-temps, le directeur de la Communication de la CENI, Jean-Baptiste Itipo demandait aux kinois de ne pas se déplacer d’une commune à une autre pour se faire enrôler. Au même moment, il y a des quartiers qui n’ont mêm pas un seul centre d’enrôlement.

Au quartier Bwadi dans la commune de Ngaliema, par exemple, aucun centre d’enrôlement s’y trouve alors qu’en 2006 et 2011, il y en avait trois.

Aux médias, le Rapporteur de la CENI rassuré que Kinshasa n’avait aucun problème de déploiement des matériels. « Tout va marcher comme sur des roulettes« , affirmait-il.

« La réalité sur le terrain le contredit« , réplique un requérant. A ces problèmes s’ajoutent la non-maîtrise de l’outil informatique par les agents de la CENI. « Qu’on leur laisse le temps. Ils viennent de commencer. Ils vont s’habituer avec l’outil informatique« , sollicitait Jean-Pierre Kalamba.

Actuellement, personne ne sait avec exactitude quand est-ce que les autres centres d’inscription vont ouvrir leurs portes. Ceux qui sont ouverts, les machines sont insuffisantes.