Une société miniètre suspend ses opérations à cause de l’insécurité dans l’Est

La compagnie aurifère canadienne Banro a annoncé vendredi la suspension de l’activité dans une de ses deux mines congolaises après une nouvelle attaque contre ses installations dans l’est de la République démocratique du Congo.

Banro indique dans un communiqué que le drame s’est produit dans sa mine de Namoya, au Maniema, sans dire quand exactement. « Il y a eu plusieurs tentatives d’intrusion par des hommes armés qui ont été repoussées par le service de sécurité de la mine de Namoya« .

Ces attaques ont fait au moins trois morts (un agresseur, un policier et un militaire congolais), ajoute l’entreprise, précisant qu’aucun de ses employés n’a été blessé. « Les opérations minières sont suspendues » à Namoya et « reprendront dès que le calme sera revenu« , indique Banro, précisant que son autre mine congolaise (Twangiza, dans la province voisine du Sud-Kivu) fonctionne normalement.

Début mars, le Quai d’Orsay avait indiqué qu’un Français faisait partie d’un groupe de cinq employés de Banro enlevés par des hommes armés non identifiés à Namoya. On était toujours sans nouvelles de lui vendredi.

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Début mars, c’est la mine de Twangiza qui avait fait l’objet d’une tentative d’intrusion similaire ayant fait quatre morts, selon Banro.

 

Avec AFP

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