Banro indique dans un communiqué que le drame s’est produit dans sa mine de Namoya, au Maniema, sans dire quand exactement. « Il y a eu plusieurs tentatives d’intrusion par des hommes armés qui ont été repoussées par le service de sécurité de la mine de Namoya« .
Ces attaques ont fait au moins trois morts (un agresseur, un policier et un militaire congolais), ajoute l’entreprise, précisant qu’aucun de ses employés n’a été blessé. « Les opérations minières sont suspendues » à Namoya et « reprendront dès que le calme sera revenu« , indique Banro, précisant que son autre mine congolaise (Twangiza, dans la province voisine du Sud-Kivu) fonctionne normalement.
Début mars, le Quai d’Orsay avait indiqué qu’un Français faisait partie d’un groupe de cinq employés de Banro enlevés par des hommes armés non identifiés à Namoya. On était toujours sans nouvelles de lui vendredi.
Début mars, c’est la mine de Twangiza qui avait fait l’objet d’une tentative d’intrusion similaire ayant fait quatre morts, selon Banro.
Avec AFP