Pour le gouvernement central, il était important de faire l’évaluation quant au fonctionnement de ces organes délibérants de provinces, 10 ans après leur mis en place, d’où la convocation de ce séminaire-atélier à Kinshasa. Seulement, par cette initiative de convoqués les bureaux des assemblées provinciaux dans la capitale, certains observateurs voyaient en cela une stratégie de l’exécutif central de vouloir renforcer sa main mise dans ces entités décentralisées.
Pour Soleil Mosindo, rapporteur de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, ces assises ont permis d’évaluer bon nombre de choses en rapport avec la décentralisation car bon nombre de droits revenant aux provinces ne sont pas respectés. Par ailleurs, il a affirmé que les assemblées provinciales continueront à exercer librement leur travail de contrôle; tout en renchérissant que les députés provinciaux ne peuvent pas laisser les gouverneurs plonger dans la mauvaise gouvernance. Donc il était nullement question de recevoir des injonctions.
Quant à la motion contre le gouverneur Ilongo de la tshopo, Soleil Mosindo affirme qu’elle est toujours en vigueur, et que les assises de Kinshasa n’ont rien annulé. Pour lui, les gouverneurs ne doivent pas avoir peur car une motion de defience n’est automatiquement pas une déchéance. Le contrôle de l’exécutif va de la mission d’un élu du peuple car il a des comptes à rendre à sa base.
si ce n’est pas une mascarade ou un fond commercial, allez-y de l’avant, mais si vous tenez ce propos pour la simple raison de tromper la vigilance de paisible citoyen boyomais, l’histoire vous rattrapera un jour. Aux intelligents peu des mots suffisent.