Dans un mémorandum adressé au président Joseph Kabila, et dont la présidence vient d’accuser réception, les jeunes Hutu du Nord-Kivu mettent contre une supposée note circulaire qui les empêche de vaquer librement dans la province.
Dans un mémorandum adressé au président Joseph Kabila, et dont la présidence vient d’accuser réception, les jeunes Hutu du Nord-Kivu mettent contre une supposée note circulaire qui les empêche de vaquer librement dans la province.
« Que cette note circulaire, qui outrage la Constitution, soit retirée endéans les 48 heures, à défaut de quoi, la jeunesse Hutu congolaise va procéder au déclenchement des actions légales contraignantes dans tous les territoires de la province du Nord-Kivu habités par les Hutu », menacent-t-ils.
Dans ce même mémorandum, ils demandent également au Chef de l’État l’inscription dans la mission des FARDC et de la Monusco la poursuite des opérations de traque des groupes armés nationaux et étrangers en vue de décourager les rebelle au Nord-Kivu.
Le mémorandum renchérit: « que l’autorité de l’État soit rétablie afin que les déplacés regagnent leurs villages et que la commission d’enquête neutre soit dépêchée dans le territoire de Lubero, Walikale, Beni et Rutshuru pour dénicher et punir les auteurs des massacres« .
Les jeunes Hutu du Nord-Kivu affirment être soucieux de la paix et de la cohésion pacifique. Parce que, selon eux, les Hutu sont victimes de la haine de la part de la population locale.
« La conséquence est que les jeunes s’en prennent aux passants (Hutu), les tirent dans des véhicules, ravissent leurs biens, déchirent leurs cartes d’électeurs, les tuent et les brûlent vifs…« , précisent-ils.
Pour eux, le Chef de l’État doit agir vite parce que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, « c‘est dans ce contexte que sont nés plusieurs groupes éthiques à caractère ethnique ».