Les Casques bleus ne protègent plus de manière permanente, le docteur Denis Mukwege, « l’homme qui répare les femmes » dans la province du Sud Kivu en RD-Congo, ou encore ses collègues, son hôpital de Panzi où il accueille et soigne les femmes violées du Kivu, depuis la fin des années 1990, rapporte l’AFP.
La MONUSCO a toutefois démenti l’information.De son côté, la Belgique annonce qu’elle fera « tout ce qui est possible » pour sécuriser le gynécologue congolais. « Nous ferons tout pour que cette protection soit maintenue comme nous avons tout fait pour qu’elle lui soit accordée« , a souligné Dydier Reynders.
Malgré les assurances du chef de la diplomatie belge, rapporte l’agenceBelga que des informations reçues de l’entourage du médecin ont confirmé que l’escorte dont il devait récemment bénéficier pour accomplir 100 kilomètres depuis un aéroport a été annulée 48 heures avant son arrivée.
En 2012, le Dr. Mukwege avait échappé de peu à une tentative d’assassinat à son domicile et s’était réfugié quelques mois en Suède et en Belgique avec sa famille. Revenu à Panzi, il bénéficie depuis lors de la protection de Casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo (Monusco) et vit cloîtré dans son hôpital quand il ne voyage pas à l’étranger pour y lever des fonds.
Un médecin qui lui est proche, Gildo Byamungu Magaju, est décédé le mois passé à la suite d’une attaque par des hommes armés dans le Sud Kivu
La Belgique parle bien pour la sécurité de Dr Denis MUKWEGE et ses proches, mais à combien de kilomètres de la RDC? Il faut quitter les vœux pieux pour entrer en action directe. Mieux vaut prévenir que guérir.
Ce n’est pas seulement la sécurité des personnes et de leurs biens qui est préoccupante, mais le système entier doit être reformater et réinventer.