Mesure de décrispation: la CENCO déplore la « léthargie » concernant notamment Katumbi et Muyambo

Près de cinq mois après la signature de l’accord du 31 décembre, les mesures dites de « décrispation » sont au point mort. Une situation que dénonce la CENCO.

Si entre autres Roger Lumbala et Moni Della ont vu des poursuites contre eux cesser, les grandes figures réclamées par l’opposition restent toujours sous les griffe de la justice congolaise.  Moïse Katumbi, Jean-Claude Muyambo ou encore Eugène Diomi font toujours partie des hors la loi.

Tout en reconnaissant que certains opposants ont « bénéficié de cette mesure », l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a déploré ce qu’il a qualifié de « léthargie » au sujet de ces opposants toujours visés par la justice. « D’autres cas, en particulier ceux de Jean-Claude Muyambo et de Moïse Katumbi, n’ont pas encore été résolus« , explique ce communiqué.

La CENCO demande aux autorités de « mettre tout en oeuvre en vue de favoriser un climat de quiétude et d’inclusion propice à la tenue des élections »

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Par ailleurs, Ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba a laissé entendre en mars dernier que les opposants Moïse Katumbi et Jean-Claude Muyambo font l’objet des procédures judiciaires qui ne sont pas arrivées à terme et ne peuvent encore bénéficier de ces mesures. Comme eux, Eugène Diomi Ndongala qui figure aussi dans la liste de 7 cas emblématiques transmis au gouvernement par le Rassemblement, ne peut pas bénéficier des mesures de décrispation, parce qu’il ne rentre pas en ligne de compte de toutes ces mesures prises, selon le ministre.

« Katumbi sera arrêté s’il ose rentrer en RDC »

De son côté, Lambert  Mende Omalanga, Porte-parole du gouvernement, a rassuré que les mesures de décrispation sont une réalité dans son secteur, tout en restant ferme sur la non applicabilité de ces mesures notamment pour le cas de l’opposant Moïse Katumbi.

L’opposant, qui pourtant avait annoncé pouvoir rentrer au pays avec la dépouille d’Etienne Tshisekedi sera arrêté s’il ose retourné en République Démocratique du Congo, avait averti Mende, qui indique que la réouverture de médias de l’opposition s’exécute. « Hormis deux cas d’établissement audiovisuel dans le Katanga et un cas au Nord Kivu, qui ont des dossiers judiciaires, toutes les entreprises audiovisuelles qui avaient fait l’objet des mesures conservatoires ont été recouvertes« , a-t-il déclaré.

Selon l’accord, une commission devrait être mise sur pied pour statuer sur le cas Moïse Katumbi. Elle devrait présenter son rapport pour élucider la situation qui entoure depuis le mois dernier.

6 comments
  1. Braconniers du droit. L’ appel est suspensif dans tous les systèmes judiciaires du Monde, sauf en RDC. Gedeon Kyungu n’est pas privé de droits civiques (voter et être élu ). En revanche, pour « escroquerie » le plaignant privé obtient la privation des droits civiques du défendeur.

  2. Mais ces prélats sont vraiment des comiques.
    A apparemment ils semblent être les seuls à ignorer que kabila est individu sans honneur.

    1. Svp nshole c’est qui encore ? Le pédophilie hypocrite ? Qui cache dans sa soutane des petites filles ? Qu’il aille se foutre.

    2. Katuba. Les prélats ont été tournés en ridicule par le fin stratège kabila. Ce sont de petits, Ils ne connaissent rien à la politique. En réalité ces gens n’ont réussi que 2% et l’échec représente 98%!?

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