Limitation des importations des véhicules à 20 ans : la décision saluée!

Le Premier ministre sortant Samy Badibanga a signé un décret autorisant de nouveau l’importation des véhicules de plus de dix ans en RDC. Entrée en vigueur depuis le 4 avril 2016, cette décision allège les conditions d’importation.

La délégation syndicale de la Société commerciale des transports et ports (SCTP) Ex-Onatra accueille cette nouvelle avec beaucoup d’enthousiasme. « Au niveau de la SCTP, le décret a tout son sens parce qu’on a perdu au moins le quart de nos recettes. Nous pensons qu’avec ce décret on peut redevenir à 2 milliards comme c’était dans le temps. Ce décret va redonner de l’espoir« , a déclaré sur les antennes de Top Congo FM Pitho Ndjoli, président de la délégation syndicale de l’ex-Onatra.

Une décision qui pourra, selon lui, permettre à l’Onatra de renflouer ses caisses. Mais, à une seule condition : « Il suffit d’avoir à la tête de la SCTP un management fort. Ça va rebooster les choses « , a-t-il insisté.

Il a aussi rappelé qu’avec la baisse des activités au niveau de port, Boma était devenue une ville morte. Pour accompagner le décret de Samy Badibanga, Pitho Ndjoli a même une réunion technique aujourd’hui entre l’OCC, l’Ogefrem et la DGDA.

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Cette décision est également saluée sur les réseaux sociaux. « Je crois qu’il y a plus de positifs que de négatifs. Cette décision va permettre à bien des congolais de pouvoir acquérir un véhicule à vils prix et donner une occasion de mobilité aux congolais« , estime un internaute.

Il constate aussi qu’il n’y a aucune entreprise de montage au pays et l’accès au crédit véhicule est très limité. Pour lui, la seule opportunité demeurait les occasions d’Europe et de plus en plus,les véhicules à volant droit.

Du côté de l’économie, il indique: « c’est une entrée substantielle de recettes pour les régies financières et une relative renaissance des activités dans les villes de Matadi et Boma qui ont connu une forte baisse avec des faibles importations« .

A en croire ses propos, l’argument technique et d’accidents ne tient pas. « Le problème réside plutôt dans les conditions et la rigueur d’obtention des permis de conduire parce qu’il y a aucune statistique qui explique que la majorité des accidents sont dus aux défaillances techniques« , a-t-il conclu.

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