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Un gynécologue proche de Denis Mukwege assassiné après le retrait de sa garde rapprochée par la police

Photo d'ullistration

Assassiné dans la nuit de vendredi à samedi 15 avril, le gynécologue Byamungu Magaju, proche collaborateur du médecin général de l’hôpital de Panzi Docteur Dénis Mukwege, avait bien avant bénéficié d’une escorte policière pour assurer sa sécurité, d’autant plus qu’il était victime de plusieurs menaces de mort. Cependant, quelques jours plutôt, cette protection lui avait été retirée, alors que les menaces contre sa vie continuaient.

Les détracteurs du gynécologue Gildo Byamungu Magaju sont finalement devenus ses bourreaux, lorsqu’ils ont réussi à escalader la clôture et à pénétrer dans la concession de l’hôpital de Kasonga, une structure dépendant de l’hôpital de Panzi. Il sera abattu de trois balles. Ses assaillants n’ont été ni rattrapés, ni identifiés.

Selon les témoignages recueillis par ce journal belge Le Soir, le Dr Byamungu n’a pas rendu l’âme sur place. « Il respirait encore pendant qu’il était dirigé vers l’hôpital d’Uvira. Les blessures étaient tellement profondes que les responsables de cet hôpital ont jugé bon d’envoyer d’urgence la délégation au Burundi« , racontent nos confrères belges.

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Le gynécologue Byamungu Magaju,

« Cependant, le médecin de Kasonga n’a pas été autorisé à franchir la frontière par les agents de sécurité. L’hémorragie l’ayant vidée de son sang durant le parcours, Dr Byamungu était à cours d’énergie et a rendu l’âme sur la route de retour à l’hôpital d’Uvira« , relate le quotidien Le Soir.

Cet assassinat a choqué le corps médical du Sud-Kivu qui a déclenché des grèves générales, pour exiger que justice soit faite dans ce meurtre. Le procureur a pour sa part reçu le Conseil de l’Ordre de médecins.

Le Dr Byamungu était un produit de l’Université d’Orléans en France où il a été formé en médecine, avant de se spécialiser en gynécologie. Il secondait le Dr Mukwege, médecin chef de l’hôpital de Panzi, dans le traitement des femmes violées dans le grand-Kivu, bastion des rebelles étrangers et congolais en RDC.

Si le Docteur Denis Mukwenge a eu la chance d’échapper à l’assassinat dont il fut victime en 2012, son collaborateur s’en est allé dans l’au-delà quasiment dans les mêmes circonstances.

1 comments
  1. Que Mende nous parle de l’autorite de l’etat. Ou est tout les militaires que l’on sort a Kinshasa lors des manifestations des civiles pour les intimides? Ce pouvoir sera severement puni par les peuples.YEBELA

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