Jean-Claude Muyambo écope de cinq ans de prison pour abus de confiance et rétention des documents

Le duel juridique en appel au tribunal de grande instance de la Gombe  (Kinshasa) qui opposait Jean-Claude Muyambo à Alexandros Stoupis, dans l’affaire de conflit immobilier, a tourné à l’avantage du grec.

L’opposant Jean-Claude Muyambo a été condamné mercredi à 5ans de servitude pénal et devra verser 10 mille dollars de dommages et intérêts à la partie civile, pour respectivement, rétention illicitement des documents juridiques et abus de confiance.

La peine de trois ans lui a été infligée dans le conflit sur l’immeuble de la commune de Lubumbashi dans la ville du même nom, capitale de la province du Haut-Katanga, et deux autres années pour l’immeuble de Kolwezi dans la province de Lualaba. Une autre peine  d’un mois pour rétention des documents, d’où de cinq ans de servitude pénal.

M. Muyambo a été condamné en première instance à 26 mois de prison dans cette même affaire, en janvier dernier. Il a interjeté appel pour demander l’annulation de cette peine, arguant que le jugement a été rendu en son absence, alors qu’il se trouvait au pays.

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Le président du parti politique de l’opposition, Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement, SCODE a été arrêté le 20 janvier 2015, date des manifestations pacifiques organisées par la plateforme politique de l’opposition, Dynamique de l’opposition, pour protester contre la subordination des élections au recensement, selon l’article 8 du projet de loi électorale en examen au parlement en cette même période.

Depuis le début des négociations entre la majorité présidentielle et l’opposition, d’abord sous la médiation du togolais Edem Kodjo, ensuite sous celle de la Conférence Épiscopale nationales du Congo (CENCO), ses pairs de l’opposition réclament sa libération et son cas a été retenu comme l’un de 7 cas emblématiques à traiter dans le cadre des mesures de décrispation devant apaiser les esprits dans une RDC en quête de cohésion nationale.

Sa condamnation intervient au moment où les poursuites judiciaires contre l’autre opposant Moïse Katumbi, condamné aussi dans un pareil conflit immobilier, ne sont pas abandonnés, la libération d’Eugène Diomi Ndongala, l’autre cas emblématique, tarde et le retour au pays d’Antipas Mbusa Nyamuisi s’éloigne à l’horizon.

4 comments
  1. En tout cas,allons parler encore d un pays de droit ou d une justice à double vitesse.Et pourquoi le juger à Kin? Ici au katanga ,n y a t il pas des instances judiciaires compétentes?

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