Une ONG demande au président Kabila de peser de son poids pour faire appliquer l’accord

Dans une interview accordée ce mardi à politico.cd, Mt Georges Kapiamba, président de l’Association Congolaise d’ Accès à la Justice (ACAJ), a donné le point de vue de la Société Civile non-signataire de l’accord du 18 octobre sur la situation de l’heure.

Concernant son absence aux consultations menées par le Chef de l’Etat depuis ce lundi 03 avril 2017, il explique: « Nous sommes prêts à répondre à l’invitation du Président de la République dès réception d’une invitation formelle à ne pas confondre avec un appel téléphonique ou un communiqué dans les médias. » Précisant par la suite que le  » le dialogue avec le Président est important car il permettra au Chef de l’Etat de pousser sa famille politique au respect de la lettre et de l’esprit de l’accord« .

Par ailleurs, cette organisation de la Société civile salue la résolution 2348 votée par le Conseil de sécurité de l’ONU, prorogeant le mandat de la mission onusienne en RDC, lui concernant notamment la protection des civils et l’appui à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre et du processus électoral.

« Nous saluons cette résolution qui; non seulement met un accent supplémentaire sur la protection des civils par la MONUSCO, mais surtout donne une force supplémentaire à l’Accord de la Saint Sylvestre qui est un de ses points centraux. Il est à présent important que le Président de la République et toutes les institutions bénéficient pleinement des bons offices officialisés de la MONUSCO pour une rapide solution des points restés en suspens et une rapide mise en oeuvre intégrale de l’accord qui la voie royale vers les élections et le seul fondement de la légitimité des institutions avant les élections« , explique Mt Kapiamba.

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Concernant la situation d’insécurité grandissante dans la région du Kasaï au centre du pays, précisément à Luebo où la femme de l’Administrateur de cette ville a été tuée par des miliciens le week-end dernier, le président de l’ ACAJ a condamné ces violences, tout en demandant à ce que les responsables soient traduits devant la justice.

« Nous présentons nos condoléances à l’Administrateur du territoire de Luebo dont l’épouse a été assassinée et décapitée. Nous exigeons que tous les auteurs de ces crimes soient déférés devant la justice et ceci exige des enquêtes sérieuses et véritablement indépendantes« , dit-il.  Et de conclure: « nous devons faire tout pour une application rapide et intégrale de l’Accord du 31 avril 2017« 

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