Ces derniers dans leur colère ont tenté de barricader le boulevard pour exprimer leurs ras-le-bols. Ils étaient de dizaines devant cette banque, scandant des chants: » mbongo ebima » qui se traduit en français »nous voulons notre argent ». « Ça fait quasiment une semaine que nous venons ici chaque jour pour retirer notre argent mais ces gens ne nous servent pas« , se plaint un client rougi de fureur. Une autre dame, trentenaire révolu d’ajouter: « ils nous ont escroqué notre argent à nous, nous voulons notre argent, point barre’‘.
Il est autorisé à ces clients de ne retirer l’argent qu’à une contre-valeur de 100 dollars en Francs Congolais avec un taux de 1200 FC pour un dollar. Pour tant, le taux actuel s’élève à 1350 FC dans des bureaux de change dans la capitale Kinshasa. Ce que désapprouve les clients de la BIAC qui passe quasiment toute la journée au siège de cette banque commerciale pour effectuer petit à petit et jour pour jour l’opération de retrait dans leurs comptes.
« C’est vraiment sérieux cette situation qui perdure. Non, seulement que l’ont nous privé de notre argent, mais pire encore, les guichetiers nous répondent avec dédains comme s’il l’on venait emprunter leur agent et les importuner », explique un autre abonné très déçu.
Le O2 mars, c’était les employés de la BIAC qui, dans une lettre adressée au Comité d’Administration provisoire, sont montés au créneau pour dénoncer le blocage imposé depuis bientôt un an par la Banque centrale du Congo, dont la mission de reprise de cette banque commerciale a largement échoué.
Dans cette lettre parvenue à POLITICO et adressée à Félix Bekila, le Président du Conseil d’Administration Provisoire (CAP) mis en place par la Banque Centrale du Congo (BCC) depuis l’année dernière, l’Intersyndicale de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo dénonce ce Conseil qui peine à réaliser la mission qui lui a été confiée.
Ce représentant des employés de la BIAC, tout comme les actionnaires de cette banque commerciale et plus de 400.000 autres clients s’inquiètent que l’institution instaurée par Déogratias Mutombo depuis bientôt huit mois n’arrive toujours pas à trouver de repreneur et, pire, ne rend plus compte de sa mission.
Les abonnés quant à eux, demandent l’intervention des autorités compétentes pour leur trouver une solution urgente et définitive à cette situation.
Un commentaire
cela complicite du gouvernement l’ argent ce trouvez a la compte de jeannette kabila est joseph kabila, na faut cherche loin, meme olive est complice, tout ce gent la sont devenue des millionaire avec l’ argent des peuple congolais, alors il faut aplique l’ article 64 pour recupere votre butin