Au cours d’une cérémonie d’hommages aux victimes organisée vendredi 30 septembre au siège du mouvement Lumumbiste progressiste (MLP), le député Franck Diongo a déploré le silence à la requête adressée au gouverneur de la ville.
«Nous on pensait qu’on allait nous autoriser aujourd’hui de sortir le corps. On nous prive même d’enterrer nos frères et sœurs. Ils retardent, ils veulent que les jours s’ajoutent, pour qu’ils puissent être pourris et que l’état des corps se dégrade.»
Le président du MLP dit pourtant avoir souligné le caractère de sa requête:
«Aujourd’hui, je vous confirme, il y a des corps en état de dégradation très avancée. Et je veux vous donner la copie de la lettre adressée au gouverneur. J’ai relevé le caractère urgent liée à la dégradation avancée de ces corps au gouverneur.»
Par ailleurs, le conseil provincial des ministres du jeudi 29 septembre a appelé les familles des victimes dument enregistrées à passer le samedi 1er octobre au ministère provincial des Affaires sociales et Actions humanitaires pour le retrait des frais funéraires, dont la hauteur n’a pas été révélée. Le début des obsèques officielles est fixé au 7 octobre, selon le gouverneur André Kimbuta Yango.
«L’exécutif provincial met gratuitement à la disposition des familles des sépultures à la Nécropole entre ciel et terre dans la commune de la N’sele», a-t-il assuré.
Avec Radio Okapi.