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Violences à Kinshasa: la police annonce 32 morts, l’UDPS parle de 100!

La Police Nationale Congolaise (PNC) annonce un bilan provisoire d’au moins 32 morts à Kinshasa dans les affrontements du lundi et mardi entre forces de l’ordre et manifestants qui exigeaient la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel, l’opposition parle de 100 personnes tuées.

« Depuis le 19 jusqu’au 20 septembre 2016, cela se chiffre désormais provisoirement à 32 tués« , a déclaré le colonel Pierre-Rombaut Mwana-Mputu, porte-parole de la police nationale de la République démocratique du Congo, lors d’un point de presse.

Le lundi, le Ministre de l’intérieur, Evariste Boshab avait annoncé un bilan de 17 personnes dont trois policiers tués, alors que des organisations de défense des droits de l’homme rapportaient plus de 40 morts pour le mardi.

De son côté, l’Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS) parle de 100 morts pour les deux journées.

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« Le nombre des tués pour les deux jours, c’est plus de 100 morts« , a déclaré Bruno Tshibala, porte-parole du parti d’Etienne Tshisekedi.

Au cours d’une communication mercredi 21 septembre à la presse, le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi a annoncé l’arrestation des auteurs matériels et intellectuels des pillages, viols, incendies et tueries perpétrés lundi et mardi derniers dans la ville de Kinshasa, lors de la marche de l’opposition. D’apres lui, ces faits sont graves et passibles de peine de prison.

Il a également instruit la Direction générale de migration (DGM) d’interdire la sortie de Kinshasa et de la RDC toute personne impliquée dans les violences survenues à la suite de ces marches de l’opposition.

Hier soir, dans un message lu à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le Président Joseph Kabila dit « soutenir » l’action du Procureur général de la République.

Joint au téléphone par Politico.cd, Peter Kazadi, le conseiller juridique d’Etienne Tshisekedi, pense que la « responsabilité pénale » n’est pas du côté de l’UDPS.

« Le Procureur général de la République devait se saisir de tous ceux qui ont manifesté l’intention de violer notre constitution (…) Il ne peut pas se saisir des personnes qui ont manifesté pacifique conformément à la Constitution du pays (…) s’il faut arrêter, il faudra commencer par ceux-là et ceux qui ont tué des congolais avec les moyens de l’Etat« , a répondu M. Kazadi.

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