Situé dans la commune de Limete, proche de la résident de l’Opposant Etienne Tshisekedi, le quartier Mombele fait face à une « descente » des éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) depuis ce jeudi 15 septembre 2016.
Plusieurs jeunes partisans identifiés par des témoins comme de « combattants » de l’UDPS sont arrêtés et placés dans des pickups de la Police.
Selon d’autres sources, la Police annonce boucler « tout le quartier Mombele jusqu’au lundi 19 septembre« .
Cette « descente » intervient après l’annonce d’une « mobilisation générale » des partisans de Tshisekedi et ceux du Rassemblement pour l’organisation des « sit-ins » le même 19 septembre, réclamant la tenue de l’élection présidentielle « dans le délai constitutionnel ».
« La police est même devant nos portes, nous qui sommes pourtant en famille« , témoigne un habitant de ce quartier à Politico.cd.
Hier, les opposants du Rassemblement on distribué des tracts appellant à manifester le lundi 19 septembre.
Selon la police, 17 jeunes ont été arrêtés et sont en train d’être interrogés, évoquant une « opération nocturne« , démentant un « quelconque lien avec la manifestion de l’opposition« .
Le parti d’Etienne Tshisekedi dénonce une « campagne d’intimidation » dans ce quartier traditionnellement acquis au leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
Hier, plusieurs camions anti-émeutes et équipements de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont défilé dans la vielle, créant une psychose dans la capitale congolaise.
Ce matin, dans un rapport intitulé « Répression de la liberté d’expression sur fond de retard des élections en République démocratique du Congo », Amnesty International dit s’inquiéter d’une « répression systématique » des personnes qui s’opposent au maintien au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de son mandat.
MANGUNGU, MAYI YA MOTO ETUMBAKA ELAMBA TE . LE 19 DÉCEMBRE 2016 LA FIN D’UN GOUVERNEMENT SATIRIQUE.