Libération des activistes: Filimbi parle de la fin d’une « prise d’otage »!

FILIMBI refuse de participer au Dialogue politique qui s’ouvre jeudi 1er septembre à Kinshasa, tout en se fecilitant de la libération de trois activistes par le gouvernement.

Dans communiqué parvenu à Politico.cd, le mouvement citoyen FILIMBI, exprime sa « joie immense » après la libération de des militants Yves Makwambala et Fred Bauma de la LUCHA, parlant de « la fin d’une prise d’otage ».

« C’est avec une joie immense que le collectif FILIMBI a appris ce lundi 29 août 2016 la fin de la +prise d’otage+ de Yves Makwambala et Fred Bauma enlevés par des agents de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) le 15 mars 2015 à l’issue de la conférence de presse du lancement de notre mouvement à Kinshasa ainsi que du défenseur des Droits de l’Homme Christopher Ngoyi, quelques jours après la libération de Jean Marie Kalonji, Coordonnateur du mouvement Citoyen la 4ème voie » déclare le communiqué signé  par  Carbone Beni Wa Beya Floribert Anzuluni, Chargé de la Mobilisation.

Les militants du mouvement pro-démocratie LUCHA Fred Bauma et Yves Makwambala ainsi que l’activiste des droits de l’homme Christopher Ngoy ont été libérés lundi 29 août sur décision de la Cour suprême de la justice.

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Par ailleurs, FILIMBI, sifflet en swahili, refuse de participer au Dialogue politique qui s’ouvre  le jeudi à Kinshasa.

« La mesure de libération des prisonniers politiques et d’opinions, dont ont bénéficié Yves et Fred, fait suite aux mesures dites de décrispations dans le cadre du dialogue convoqué par le président Kabila et auquel le collectif FILIMBI rappelle qu’il ne prendra pas part car il est clairement établi qu’une telle rencontre aboutira à la mise en place d’un gouvernement de transition en violation de la Constitution. », explique le mouvement citoyen.

Fred Bauma et Yves Makwambala ont été arrêtés à Kinshasa le 15 mars 2015, lors d’une rencontre sur la bonne gouvernance en Afrique organisée par le mouvement Filimbi. Ils sont poursuivis pour complot contre le président Kabila.

Les noms de ces trois activistes figurent sur la liste des 24 prisonniers politiques et d’opinion dont la libération a été récemment annoncée pour décrisper le climat politique à l’approche du dialogue national.

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