Pour Jean-Marc Kabund, la convocation du Congrès « tend à asséner un coup à l’institution Président de la république »

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale prend position contre la convocation prochaine d’un Congrès en République démocratique du Congo, qui divise de plus en plus la classe politique au pouvoir.

« La régularisation des actes pris par le Président n’entre pas dans les attributions du congrès (Art. 119 de la const.) C’est un prisme déformant. Convoquer un congrès quant a ce, est une démarche spécieuse qui tend a asséner un coup à l’institution Président de la république« , a dénoncé Jean-Marc Kabund, 1er vice-président de l’Assemblée nationale, également président intérimaire de l’UPDS, parti du Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi.

Le parlement sera convoqué en congrès dans les jours à venir pour statuer sur plusieurs lois, dont celles liées aux mesures d’urgence du Chef de l’État pour faire face au Coronavirus. C’est ce qui ressort de la réunion que les présidents des deux Chambres ont organisée, mercredi 08 avril 2020 au Palais du peuple. “Après lecture du rapport de la commission mixte chargée de l’examen des dispositions du Président de la République sur l’état d’urgence sanitaire, Les Présidents des 2 chambres ont convenu ce jour de l’urgence de la convocation d’un congrès pour débattre des modalités d’application desdites mesures. ” peut-on lire dans le compte tweeter de l’Assemblée nationale.

Toutefois, plusieurs proches du président Félix Tshisekedi ont fait savoir leur crainte de voir ce Congrès aboutir à la destitution du Chef de l’Etat congolais. La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, et le président du Sénat, Alexis Thambwe, sont tous deux membres de la coalition de Joseph Kabila, l’ancien président congolais.

Depuis le début de l’année, la coalition de Joseph Kabila, alliée du président Félix Tshisekedi, a ouvertement menacé de destituer le Chef de l’Etat congolais, alors qu’elle est majoritaire dans les deux chambres du Parlement congolais.

8 comments
  1. Il y a effectivement un danger qui s’approche de l’institution presidence de la republiwue mais directement sur le president lui-meme, a’ moins qu’il s’en saisisse.

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