Barnabé Kikaya: « les Occidentaux ont un complexe de supériorité car ils sont bailleurs de fonds »

Dans une longue interview-portrait publiée sur Le Monde Afrique, le Conseillé du président Joseph Kabila en matière de diplomatie est largement revenu sur la situation au pays, s’exprimant notamment sur la relation du pouvoir congolais avec l’Occident.

Il est l’un des piliers de la diplomatie congolaise. Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du président Joseph Kabila, s’est livré dans une interview-portrait qui retrace longuement, son parcours au journal français Le Monde. « Aucun Congolais n’était content de Mobutu», lance-t-il d’entrée.

Ce fidèle du président Joseph Kabila, qui l’accompagne depuis son arrivée au pouvoir en 2011, n’a d’yeux que pour le président congolais, qu’il qualifie de « surdoué qui écoute plus qu’il ne parle ». Impossible d’imaginer un coup d’Etat à Kinshasa, laisse-t-il entendre à nos confrères, avant d’ajouter : « Le pouvoir, c’est l’armée, la police et les services de sécurité, loyaux à Kabila. Chaque militaire qui a un grade le lui doit. »

Comme le président Kabila, Barnabe Kikaya se pose en défenseur des intérêts nationalistes face à l’occident. « Les Occidentaux ont un complexe de supériorité car ils sont bailleurs de fonds. Cela doit changer », dénonce-t-il; 

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M. Kikaya dénonce également ce qu’il qualifie des « relents colonisateurs » de Paris et Bruxelles.

 

5 comments
  1. Eux sont des bailleurs des fonds ou vous les detourneurs et voleurs des fonds, c’est ce que tu as oublie de dire mr Barnabe…les Panamapapers, c’est vous, les passportsgate c’est vous, les mendataires accuses par Luzolo tous proche du PPRD, les insolvables du FPI encore vous…Barnabe tu as rate une occasion de te taire…

  2. Pourquoi ne pas affirmer que les occidentaux ont un complexe de supériorité parce que nous les congolais travaillons mal, affamons notre peuple au bénéfice de l’intérêt personnel, égoïste.

  3. Le plus connu est toujours que la main qui donne dicte la ligne de conduite a celle qui recoit. C’est le revers triste de l’aide, etonnant est que cet illustre conseiller s’en apercoive aujourd’hui!

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