Le chef de la diplomatie belge cité dans un scandale d’ingérence politique et judiciaire

Visage de la diplomatie de l’ancienne puissance coloniale et accusé d’ingérence par Kinshasa, Didier Reynders est cité dans une affaire qui viole le principe de souveraineté entre la Belgique et la France. 

Selon des médias belges, il y a une implication du ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders dans ce qui est appelé « Kazakhgate »

Dans cette affaire, la France aurait fait pression sur la Belgique afin qu’un homme d’affaires, Patokh Chodiev, soit débarrassé de ses ennuis judiciaires dans l’ancienne puissance coloniale de la République démocratique du Congo. Entre mars et avril 2011, renseigne Le Soir, le Parlement belge adoptait dans la plus grande précipitation une loi mal ficelée élargissant la transaction pénale. Celle-ci sera utilisée dès juin 2011 par M. Chodiev, ce qui mettra fin aux poursuites pénales qui pesaient contre lui.

Didier Reynders est alors cité comme ayant fait pression sur le parlement belge pour que cette loi soit votée rapidement. Toujours selon le média belge, le vice-premier ministre belge aurait dit: « le cas Chodiev devait être résolu très rapidement. » D’autres preuves prouveraient une plus grande implication de M. Reynders dans cette affaire qui est entre les mains de la justice française depuis.  M. Reynders a toutefois qualifié cette accusation de “pure affabulation”, niant toute implication dans le Kazakhgate.

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