RDC: 15 ans après l’entrée en vigueur de l’actuelle constitution, l’ACAJ préoccupée par la persistance de la corruption

18 février 2006, 18 février 2021, cela fait exactement 15 ans jour pour jour, depuis la promulgation de la Constitution en vigueur en République Démocratique du Congo. Cet anniversaire se fête deux ans après la première alternance du pouvoir entre l’ancien Président Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi. Pour l’Association Congolais pour l’Accès à Justice (ACAJ), ce geste symbolique est l’un des acquis majeurs de l’application de la loi fondamentale du pays.

Cependant, cette ONG de défense des droits de l’homme, coordonnée par Maître Georges Kapiamba, se dit préoccupée par persistance de la corruption et le détournement des deniers publics, qui bloquent l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre de la population.

Pour pallier à cette situation, l’ACAJ appelle à une mobilisation citoyenne pour combattre la corruption, le détournement des deniers publics et le blanchiment des capitaux, qui progressent et se développent ostensiblement en RDC. Aussi, cette organisation martèle que «ces antivaleurs n’ont ni couleur, ni origine ethnique ou provinciale. Elles constituent un cancer social et économique dont les auteurs doivent subir des sanctions exemplaires.»

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« Considérant que notre Constitution impose aux pouvoirs publics l’obligation de promouvoir le respect effectif des droits et des libertés de citoyens, la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, devraient constituer un combat à mener sur plusieurs fronts, de manière à réduire les incitations à cet égard et les gains a en retirer, et ce, dans le même temps, accroître les risques qui y sont associés.

Pour prévenir et atténuer l’incidence négative de la corruption sur le progrès économique, la stabilité politique et la cohésion sociale en République Démocratique du Congo, l’ACAJ recommande au Président Tshisekedi de faire adopter par le prochain Gouvernement, une stratégie pertinente anti-corruption, en synergie avec les composantes attitrées dont la société civile.

Toutefois, l’ACAJ félicite l’Inspection Générale des Finances (IGF), la Cellule Nationale de Renseignements Financiers (CENAREF), l’Inspection Générale de police des Parquets, le Parquet Général près la Cour de Cassation, les Parquets Généraux de Kinshasa/Gombe et Matete, la Cour de Cassation, la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, pour le travail appréciable qu’ils abattent dans la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et le blanchiment des capitaux.

Carmel NDEO

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