Olenghakoy persiste et signe: « le CNSA sera dissout après l’organisation des élections locales et municipales »

Face aux critiques persistantes dont fait l’objet son institution et des voix qui s’élèvent contre sa dissolution depuis l’investiture de Félix Tshisekedi comme président de la République, l’installation de l’assemblée nationale et du sénat, le président du CNSA, Joseph Olenghankoy justifie la persistance de son institution du fait de la non organisation des élections locales et municipales.

«Des compatriotes me demandent, à quand la fin de la mission du CNSA. D’après le texte constitutif du CNSA, signé par les composantes au dialogue(de la Saint Sylvestre, ndlr), adopté à l’Assemblée nationale, promulgué par l’ancien Président, le CNSA sera dissout après l’organisation des élections locales et municipales », révèle-t-il sur son compte Twitter ce vendredi 30 août 2019.

Lors de la sortie du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le président du CNSA n’avait pas manqué de demander au nouveau gouvernement de parachever le processus électoral en organisant les élections locales, municipales et urbaines dans un communiqué datant du 26 août 2019.

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« Le CNSA saisit cette opportunité pour inviter le Gouvernement, les forces politiques et sociales à poursuivre le Processus électoral en vue de l’organisation dans les meilleurs délais des élections locales, municipales et urbaines crédibles, transparentes et apaisées conformément à l’article 6 de la Loi organique n°18/023 du 13 novembre 2018 portant institution, organisation et fonctionnement du CNSA, ainsi qu’au Chapitre IV de l’Accord du 31 décembre 2016, tel que souhaité par l’ensemble du peuple congolais », pouvait on lire dans ce communiqué.

Notons que cette structure créée à l’issue du dialogue politique tenu en décembre 2016, avait pour objectif de veiller au respect de l’application de recommandations dudit dialogue.

La nomination de Olenghakoy à sa tête n’avait pas créé l’unanimité du fait qu’il était président de l’aile dissidente du RASSOP et le soutien qu’il a apporté à Bruno Tshibala, un transfuge de l’UDPS.

Thierry Mfundu

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