Ce jeudi 01er Août, l’épidémie d’Ebola vient de totaliser un an en République démocratique du Congo (RDC) et particulièrement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Il s’agit de la dixième dans l’histoire de la République Démocratique du Congo et a déjà tué environ 1700 personnes.
5 ans aussi que les massacres sont perpétués par des groupes armés et des présumés rebelles Ougandais ADF/NALU dans cette même partie de la RDC.
Face à ces reccurents massacres et l’évolution de l’épidémie d’Ebola, le mouvement citoyen Lutte pour le changement, « LUCHA », qui se dit « préoccupé » par la flambée de ce virus mortel qui « tend à s’étendre sur la ville de Goma et au-delà » et ces tueries à l’est du pays, a formulé une série des propositions permettant de résorber ces crises sanitaire et securitaire.
Ces propositions sont contenues dans un communiqué de ce mouvement citoyen dont une copie est parvenue à Politico.cd.
La LUCHA préconise donc:
- L’implication du chef de l’État et de l’OMS d’écarter purement et simplement toute hypothèse d’introduction du vaccin « Johnson and Johnson » dans les zones actuellement affectées ;
- Rejoindre les voix appellant à ne pas permettre la création d’un système de réponse parallèle et de type humanitaire mais plutôt renforcer le système sanitaire national dans les zones affectées et les zones les plus à risque ;
- La tenue rapide d’une réunion de coordination nationale élargie à l’OMS, la MONUSCO, le PNUD, le CIRC, l’UNICEF et toutes les parties prenantes en vue d’évaluer les forces et les faiblesses de la riposte contre Ebola ;
- L’implication de la communauté internationale à mettre fin aux massacres des populations civiles qui durent depuis 5 ans à Beni et depuis plusieurs mois en Ituri, et dont la persistance constitue la première cause de la méfiance vis-à-vis des moyens déployés contre Ebola.
Thierry Mfundu